Création d’un réseau d’innovation du Vietnam à Taïwan (Chine)

Nhân Dân en ligne - Il s’agit d’un événement significatif, marquant une nouvelle étape de développement de la communauté intellectuelle vietnamienne à Taiwan pour contribuer directement aux activités d'innovation au Vietnam et à l’étranger.

Photo d'illustration : VNA
Photo d'illustration : VNA

Le ministère du Plan et de l’Investissement a récemment annoncé que le réseau d’innovation du Vietnam à Taïwan (VIN Taïwan) venait d’être créé.

Le vice-ministre du Plan et de l’Investissement, Tran Duy Dong, a déclaré que le système d’innovation du Vietnam se développait progressivement, en considérant les entreprises comme le pilier central et les instituts et écoles comme acteurs de la recherche.

VIN Taïwan a pour objectif de contribuer à l’innovation au Vietnam. Il devra promouvoir ses relations avec les entreprises et les groupes technologiques de Taïwan, mettre à jour les nouvelles technologies, soutenir le processus de transfert de technologies et aider les entreprises vietnamiennes à accéder aux technologies avancées et à participer à la chaîne de valeur des entreprises taïwanaises.

De plus, le réseau se mettra en relation avec des experts pour soutenir les entreprises dans leur transformation numérique pour la période 2021-2025. Il aidera également les entreprises et les groupes technologiques à participer aux expositions internationales annuelles sur l’innovation.

Il devra élaborer son plan d’action et se coordonner avec le Centre national d’Innovation pour organiser des activités efficaces.

Selon Vu Quôc Huy, directeur du Centre national d’innovation, son établissement s’est concentré sur le développement du réseau d’innovation au Vietnam, qui avait été fondé et dirigé par le ministère du Plan et de l’Investissement. Le réseau vise à réunir des intellectuels et experts vietnamiens pour participer à la promotion des activités scientifiques, technologiques et d’innovation du Vietnam.

Actuellement, il compte 5 antennes en Allemagne, au Japon, en Australie, en République de Corée et en Europe avec plus de 1 000 membres dans plus de 20 pays et territoires. Ce sont des intellectuels ou experts vietnamiens qui ont travaillé dans de grandes entreprises et groupes technologiques.

* Dans le cadre de la visite officielle au Japon du Premier ministre Pham Minh Chinh, le président du Comité populaire de la province de Hung Yen, Tran Quoc Van, et un représentant du groupe japonais Sumitomo ont signé, le 25 novembre, un Protocole d’accord sur le renforcement du projet de la zone industrielle Thang Long II (3e phase).

Lors de la cérémonie d'échange du Protocole d’accord sur le renforcement du projet de la zone industrielle Thang Long II (3e phase). Photo: VNA

Située au nord de la province de Hung Yen, la zone industrielle de Thang Long II occupe une position géographique favorable à environ 30 km de Hanoi et 70 km du port de Hai Phong et à environ 110 km du port de Quang Ninh.

En 2005, Hung Yen a autorisé Sumitomo et la SARL Zone industrielle de Thang Long à établir un projet de construction de zone industrielle.

Après deux phases d’investissement, les investisseurs ont fini de construire des infrastructures techniques sur une superficie de 345,2 ha. La zone industrielle de Thang Long II est devenue une destination attractive pour de nombreux investisseurs japonais. Elle a attiré 105 projets d’investissement étrangers, avec un capital enregistré total de près de 2,95 milliards de dollars, dont 100 projets en activité, créant environ 25 000 emplois et contribuant à environ 900 milliards de dongs (environ 45 millions de dollars) au budget en 2020.

Pour attirer davantage d’investisseurs, en décembre dernier, le Premier ministre avait permis d’élargir la zone industrielle de Thang Long II (3e phase), d’une superficie supplémentaire de 180,5 hectares.

Selon le Comité populaire provincial, la zone industrielle de Thang Long II et ses projets créeront une force motrice pour attirer les investissements et développer les industries de la province, tout en favorisant le développement des services et des industries auxiliaires.

De plus, ceux-ci créeront plus de nouveaux emplois dans la localité, augmentant les contributions provinciales aux recettes budgétaires de l’État.