Le thé au lotus (trà sen en vietnamien) du lac de l’Ouest est un breuvage raffiné dans la culture de thé des Hanoïens.
En pensant aux spécialités de Hanoi, on se souvient immédiatement de l’ô mai, gourmandise incontournable sur la table familiale du Têt (Nouvel An lunaire).
Les fameuses graines de lotus confitesde couleur crème sont une confiserie délicieuse.
Il s’agit d’une variété de pamplemousse célèbre du village de Diên d’autrefois et des quartiers de Minh Khai et Phuc Diên
Comme une quintessence du ciel et de la terre, le « côm » (grains de jeune riz gluant) du village de Vong(quartier de Dich Vong, arrondissement de Câu Giây)
Le thé au lotus (trà sen en vietnamien) du lac de l’Ouest est un breuvage raffiné dans la culture de thé des Hanoïens. Personne ne sait depuis quand l’art de l’aromatisation du thé au lotus de Hô Tây (lac de l’Ouest) est né et il est devenu untrait culturel gastronomique très distingué, créant une saveur unique et spécifique de la terre de la capitale.
Onn’utilise qu’une seule variété de lotus dites « bach diêp » ayant une centaine de pétales dans le lac de l’Ouest à Quang Ba, arrondissement de Tây Hô pour aromatiser le thé au lotus de Tây Hô. Il faut de bon matinentre 3 heures et 4 heures du matin, cueillir à la main des fleurs à peine épanouiesréputées comme les plus parfumées. Les artisans enlèvent les pétales et détachent les étamines, appelées « gao sen » (la partie blanche qui ressemble à des grains de riz).
L'aromatisation se fait dans un vase en porcelaine où on dépose par couches, en alternance, thé et étamines. Le thé est ensuite séché, avant d’être remis dans le vase.
En pensant aux spécialités de Hanoi, on se souvient immédiatement de l’ô mai, gourmandise incontournable sur la table familiale du Têt (Nouvel An lunaire). Au premier temps, les premiers ô mai apparus à Hanoï n’ont été que des confits de tamarins et de prunes sautés. Au fil du temps, avec la sublimation de la capitale, cette gourmandise est variée avec de plus nombreuses catégories de fruits.
L’Ô mai (du Vietnamien ô mai, signifiant abricot noir) est un médicament de la médecine traditionnelle, avec la propriété antitussive, anti-sécheresse de la gorge. Plus particulièrement, ces fruits confits sont combinés avec du miel ou du gingembre pour aider à réduire les effets d'une toux.
Il s’agit d’une variété de pamplemousse célèbre du village de Diên d’autrefois et des quartiers de Minh Khai et Phuc Diên de l’arrondissement de Bac Tu Liêm actuel de Hanoï.
Les pamplemoussiers de Diên portent des fruits une fois par an et des pamplemoussessont mûris à l’occasion du Têt traditionnel. Leur douceur et leur parfumsont très différents d’autres variétés de pamplemousses. Leur peau et leur mésocarpe sont très minces. Les quartiers de pamplemousses ont des cellules succulentesde couleur crème, avec les petits grains. Quand on les mange, on sentiraleur saveur sucrée attrayante sur la langue.
Comme une quintessence du ciel et de la terre, le « côm » (grains de jeune riz gluant) du village de Vong (quartier de Dich Vong, arrondissement de Câu Giây) est l’endroit le plus réputé pour la confection de côm de Hanoï. Cette spécialité culinaire de Mê Tri, transmise de générations en générations, reste un cadeau des plus raffinés pour les Hanoïens.
Les grains de côm decouleur verte douce sont emballés dans des feuilles de lotus, permettant ainsi de préserver leur parfum et leur saveur et s’en dégageant de leur parfum enivrant.
Ce jeune riz n’est pas seulement un des casses-croûtes préféré, mais il est également une spécialité inoubliable pour des enfants de Hanoi loin de leur terre natale.