Agriculture : l’Australie investit dans plus de 200 projets de recherche au Vietnam

Nhân Dân en ligne – Au cours des 30 dernières années, le gouvernement australien a financé plus de 200 projets de recherche axés sur l’agriculture au Vietnam, pour une valeur de plus de 126 millions de dollars australiens.

Conférence pour dresser le bilan de la mi-parcours de la stratégie de coopération entre l’ACIAR et le Vietnam. Photo : Thoidai.
Conférence pour dresser le bilan de la mi-parcours de la stratégie de coopération entre l’ACIAR et le Vietnam. Photo : Thoidai.

Le Centre australien pour la recherche agricole internationale (ACIAR) et le ministère vietnamien de l’Agriculture et du Développement rural ont récemment coprésidé une réunion avec des partenaires vietnamiens pour dresser le bilan de la mi-parcours de la stratégie de coopération entre l’ACIAR et le Vietnam, période 2017-2027.

Les participants ont discuté des priorités de développement agricole du Vietnam pour la prochaine décennie et de la manière dont l’ACIAR peut aider le Vietnam à atteindre ces priorités grâce à des projets de recherche.

« C’est le bon moment pour nous et nos partenaires de passer en revue les résultats que nous avons obtenus au cours des cinq dernières années, dont près de trois années difficiles causées par la pandémie de COVID-19. En relevant ensemble les défis, nous avons acquis des expériences de partenariats précieuses sur la base desquelles nous pourrons mieux façonner notre future coopération », a déclaré Peter Horne, directeur général du programme des partenaires nationaux de l’ACIAR.

L’ACIAR est un partenaire de longue date du Vietnam depuis 1993. Il a accompagné le Vietnam dans 200 projets de recherche axés sur l’agriculture d’une valeur de plus de 126 millions de dollars australiens.

À travers ces projets, les deux pays partagent les opportunités et les défis en matière de développement agricole et de commerce des produits agricoles.

Malgré les répercussions de la pandémie, l’agriculture est toujours l’un des rares secteurs du Vietnam à avoir enregistré une croissance significative en 2021, la valeur des exportations atteignant un record de 67,3 milliards de dollars australiens.

« Ce record n’est pas un hasard », a souligné le Dr Horne. Selon le chef de l’ACIAR, c’est le résultat d’efforts à long terme pour transformer un système d’intrants et d’extrants à faible valeur en un système de produits à haute valeur.

« Nous sommes très fiers d’avoir joué un petit rôle dans cette transformation et nous nous réjouissons de continuer à être un partenaire fiable du Vietnam dans la voie à suivre. »

La stratégie que l’ACIAR vise actuellement à accompagner les partenaires vietnamiens dans le soutien du secteur agricole à petite échelle, en mettant l’accent sur la mise en relation des scientifiques, des experts agricoles et des agriculteurs avec le secteur privé, dans le but de « s’assurer à ce que la recherche réponde à la demande du marché ».

Le Dr Horne a également noté la nécessité de se concentrer sur les besoins des petits exploitants, car ce sont les personnes les plus vulnérables de la chaîne d’approvisionnement agricole.

Le professeur associé Lê Quôc Doanh, vice-ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a hautement apprécié la coopération entre le Vietnam et l’ACIAR, en particulier le partage harmonieux des objectifs et des intérêts de chacun.

« L’ACIAR place toujours les priorités du Vietnam au cœur de ses décisions d’investissement. La plupart des projets soutenus par l’ACIAR ont permis de résoudre les problèmes auxquels est confronté le secteur agricole et ont été bien accueillis par les responsables agricoles à tous les niveaux et les agriculteurs », a-t-il déclaré.

Au cours de la dernière décennie, la collaboration de recherche entre l’ACIAR et le Vietnam a connu une augmentation significative des projets d’investissement bilatéraux et multilatéraux au Vietnam.

La recherche est passée de programmes purement techniques à des programmes plus socialement intégrés, axés sur le renforcement des chaînes de valeur et l’amélioration des moyens de subsistance des petits exploitants agricoles.