Dans le cadre de ce plan d’action, le gouvernement s’efforcera de répondre à la demande énergétique intérieure et d’atteindre les objectifs de la stratégie décennale de développement socioéconomique 2021-2030.
Plus précisément, l’approvisionnement total en énergie primaire atteindra de 175 à 195 millions de tonnes d’équivalent pétrole (TEP) d’ici 2030 et de 320 à 350 millions de TEP d’ici 2045.
La capacité totale des sources d’énergie sera portée à environ 125 ou 130 GW et la puissance de sortie à 550 ou à 600 milliards de kWh d’ici 2030.
La part des sources d’énergies renouvelables dans l’approvisionnement total en énergie primaire devrait représenter de 15 à 20 % et de 25 à 30 % d’ici 2030 et 2045.
La consommation totale d’énergie finale se situera entre 105 et 115 millions de TEP d’ici 2030 et de 160 à 190 millions de TEP d’ici 2045. L’intensité de l’énergie primaire sera de 420 à 460 kg d’OE/1 000 dollars de PIB d’ici 2030 et de 375 à 410 kg d’EO/1 000 dollars de PIB d’ici 2045.
Le ratio d’économie d’énergie sur la consommation d’énergie finale totale par rapport au scénario de statuquo sera porté à environ 7 % d’ici 2030 et à 14 % d’ici 2045.
Le gouvernement vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des activités énergétiques, par rapport au scénario du statuquo de 15 % et 20 % d’ici 2030 et 2045.
Il prévoit également de construire un système de réseau intelligent qui pourra être connecté en toute sécurité aux réseaux régionaux et répondre aux critères N-1, pour les centres de charge importants et aux critères N-2, pour les centres de charge extrêmement importants.
La fiabilité de l’alimentation électrique figurera parmi les 4 premiers pays de l’ASEAN, tandis que l’indicateur d’accès à l’électricité figurera parmi les 3 principaux pays de l’ASEAN, au cours de la prochaine décennie.
D’ici 2045, le gouvernement développera de manière synchrone les bases nécessaires à un marché de l’énergie compétitif et transparent, conformément à l’économie de marché à orientation socialiste. Cela permettra de garantir le développement durable des sous-secteurs énergétiques ainsi que l’utilisation efficace des ressources naturelles.
Le Gouvernement s’attachera également à garantir la qualité des ressources humaines, la qualification technologique et scientifique et la capacité de gouvernance du secteur de l’énergie pour atteindre le niveau d’un pays moderne et développé.