Sergey Sinitsyn a souligné que le Vietnam était passé au troisième rang des pays membres de l’ASEAN en termes de taux de croissance de l’écosystème de start-up.
Selon les rapports du fonds de capital-risque ESP Capital et de la compagnie Cento Ventures de Singapour, le montant du fonds de capital-risque, du total des investissements dans les start-up de la région, est passé de 5 % (en 2018) à 17 % (en 2019).
Au cours de ces 4 dernières années, l’écosystème des startups innovantes du Vietnam a connu un développement considérable dans la région. Le Vietnam est devenu l’un des centres les plus dynamiques pour les projets d’innovation dans la région Asie-Pacifique. Les secteurs les plus attractifs du Vietnam sont la finance, l’éducation, les technologies, l’intelligence artificielle et la technologie blockchain.
Sergey Sinitsyn a mentionné certains grands groupes tels que la Fondation internationale Temasek de Singapour qui avait investi dans le projet de la société de technologies VNG, le Softbanks & GIC dans le projet de VNPAY et la société américaine de capital-investissement Warburg Pincus dans le projet de MoMo.
La société de technologies VNG est officiellement devenue la première start-up « licorne » du Vietnam avec un fonds d’un milliard de dollars après les investissements du fonds d’État singapourien GIC. Les biens de la société de technologies VNG ont été évalués à 51 000 milliards de dongs (équivalent à 2,2 milliards de dollars).
Sergey Sinitsyn a souligné que le Vietnam disposait de ressources humaines hautement qualifiées. Il a aussi souligné le rôle important de nombreux universités et instituts et des pépinières d’entreprises dans la formation de la main-d’œuvre.
Il a également noté que l’éducation au Vietnam n’était pas un service, mais une tâche sociale de l’État.
Sinitsyn a conclus que le gouvernement vietnamien jouait un rôle prépondérant dans l’encouragement, le soutien et le développement de l’économie moderne.