« Si l’administration a des inquiétudes concernant des éléments de la relation commerciale des États-Unis avec le Vietnam, alors un accord doit être trouvé plutôt que d’ajouter des taxes ».
C’est ce qu’ont déclaré 76 groupes dont la Chambre de Commerce américaine, la Fédération nationale du commerce de détail, et l’Association d’Internet, dont les membres incluent Amazon et Google, dans une lettre adressée à la représentante américaine au Commerce, Katherine Tai.
Selon l’article, le Bureau du représentant américain au commerce a enquêté sur les importations de bois du Vietnam qu’il soupçonne d’être récolté ou commercialisé illégalement. De plus, les États-Unis ont également envisagé de poursuivre l’imposition de droits de douane sur les échanges de devises.
En janvier, il a qualifié la politique monétaire de Hanoï de déraisonnable, ouvrant la voie à des taxes punitives, en vertu de l’article 301 de la loi sur le Commerce de 1974. Les États-Unis ont jusqu’au mois d’octobre pour décider d’imposer ou non des droits de douane supplémentaires.
Les États-Unis sont le plus grand marché d’exportation du Vietnam, avec une valeur des exportations qui a doublé au cours des cinq dernières années. Le Vietnam, quant à lui, est le 13e partenaire commercial de Washington pour les marchandises.
D’après les associations commerciales américaines, il n’y a pas suffisamment de preuves que le Vietnam s’est engagé dans des activités illicites sur ces fronts. Elles ont déclaré que la décision saperait leur relation avec un partenaire de premier rang.
Ces dernières années, le Vietnam est devenu une « alternative à la Chine digne de confiance », les importations de matières premières et de produits industriels étant des intrants clés pour les fabricants américains.
L’article de Bloomberg conclut sur le fait que : « Les tarifs sur ces produits compromettraient la compétitivité des fabricants américains ».