L’Australie apprécie la décision du Vietnam d’interdire l’importation d’animaux sauvages

Nhân Dân en ligne – Le ministre australien de l’Agriculture David Littleproud a salué un ordre récemment signé par le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc interdisant toutes les importations d’animaux sauvages morts ou vivants, y compris les œufs et les larves.

Photo d'illustration : baoquocte.vn
Photo d'illustration : baoquocte.vn

Le gouvernement vietnamien a récemment annoncé qu’il interdira l’importation des animaux sauvages et qu’il a déjà procédé à la fermeture des marchés d’animaux sauvages. Cela afin de répondre aux inquiétudes concernant les risques de transmission de maladies des animaux aux êtres humains, y compris le coronavirus qui a causé la pandémie de COVID-19.

Le Vietnam a également décidé d’appliquer des sanctions plus sévères contre les actes de commerce illégal d’espèces sauvages.

Cité par l’Australian Broadcasting Corporation, David Littleproud a annoncé que l’interdiction du Vietnam était une victoire pour la santé de la communauté mondiale.

« Le Vietnam contribue à empêcher les risques épidémiques et nous montre comment gérer ces marchés dans l’avenir », a-t-il déclaré.

« Toutes les nations ont la responsabilité de protéger leurs citoyens. Il est crucial qu’elles contrôlent la production et le commerce des animaux sauvages porteurs de maladies », a-t-il précisé.

Le gouvernement vietnamien devrait être félicité pour le leadership dont il a fait preuve en adoptant une « approche fondée sur des preuves, visant à réduire les risques de propagation des maladies transmises des animaux aux êtres humains », a-t-il annoncé.

« L’existence des marchés d’espèces sauvages dans de nombreux endroits est un problème qui préoccupe le Vietnam depuis longtemps », a dit Phuong Tham, directrice de l’organisation Humane Society International Vietnam.

« Cet appétit intarissable pour la faune met en danger non seulement la vie des espèces sauvages, mais aussi la vie des êtres humains comme en témoigne l’explosion de la pandémie de COVID-19 », a-t-elle fait remarquer.

La décision du gouvernement vietnamien a pris en compte les recommandations faites par les défenseurs de l’environnement depuis des années, concernant la répression des marchés d’animaux sauvages, a dit Steve Galster, directeur de Freeland, un groupe qui œuvre pour l’élimination du commerce de la faune sauvage.

« La pandémie de COVID-19 a mis en évidence le problème posé par le commerce des espèces sauvages. C’est pourquoi les législateurs vietnamiens ont fortement travaillé sur cette question depuis ces derniers mois afin de parvenir à cette décision », a-t-il constaté.