Organisé par le Parlement italien, en coordination avec l’Union interparlementaire (UIP), elle sera suivie de la Réunion parlementaire en marge de la COP26 à Glasgow, organisée conjointement avec le Groupe britannique de l’UIP, le 7 novembre prochain.
Une délégation vietnamienne, conduite par le vice-président de la Commission des relations extérieures de l’Assemblée nationale, Dôn Tuân Phong, y a assisté.
Lors de son discours d’ouverture, le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, a affirmé que la lutte contre le changement climatique ne pouvait pas être retardée et que tous les pays devaient agir ensemble et immédiatement. « Ce combat n’est plus un problème national et nous avons besoin d’un engagement mondial ».
Il a également beaucoup apprécié le retour des États-Unis dans l’Accord de Paris sur le changement climatique et la ratification de cet accord par la Turquie.
Luigi Di Maio a affirmé que le retour de Washington était un message très significatif. Cela veut dire que les États-Unis veulent jouer un rôle dans la promotion des efforts mondiaux, a-t-il indiqué, ajoutant que chaque pays devrait remplir ses tâches et appliquer des stratégies différentes adaptées aux particularités de chaque pays.
Selon lui, la transition verte sera de plus en plus efficace lorsque les engagements seront pris sur la base du principe du multilatéralisme et d’intérêt commun. Par conséquent, les forums internationaux seront une occasion importante pour parvenir à des accords spécifiques, a-t-il conclu.
La COP26 est la principale conférence internationale sur le changement climatique. Elle réunit des dirigeants du monde entier pour faire avancer l’action en faveur du climat et promouvoir la mise en œuvre de l’Accord de Paris, le principal traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques.
L’UIP soutient depuis longtemps la participation des parlements aux réunions annuelles de la conférence des Parties en organisant des réunions parlementaires. La COP26 offre une occasion incontournable de réfléchir aux avancées réalisées depuis la signature de l’Accord de Paris en 2015 et d’établir des plans concrets pour atteindre les objectifs fixés par cet instrument, à un moment où la crise climatique est plus grave que jamais.
