Juste après la soie de Van Phuc, la soie du village de Nha Xa dans la province de Hà Nam est fine, souple et résistante. Le village de Nha Xa est l’un des lieux connus du métier de la soie du Vietnam.
« La soie du village de Nha Xa est fine, résistante et belle, c’est pourquoi ce village est classé au 2e rang des villages de la soie du Vietnam, juste après le village de la soie de Van Phuc », a fait savoir un habitant expérimenté dans le tissage de la soiedu village de Nha Xa.
Tout au long de la rivière traversant le village de Nha Xa, on entend le son tumultueux des machines au lieu des métiers à tisser et des navettes. Il s’agit d’un bon signe, car des habitants ont modernisé leur production. Il y a des foyers possédant des dizaines de machines à tisser.
Auparavant, au village de Nha Xa environ 60% des foyers vivaient de ce métier, mais il en reste seulement 10% à l’heure actuelle. Actuellement, la plupart de la soie au village de Nha Xa est importée du district de Bao Lôc, province de Lâm Dông (sur les Hauts plateaux du Centre).
Pour une pièce de soie, on doit importer des soies, en filer, puis les passer à la machine à tisser.
Après le tissage d’une pièce de soie brute, on va la purger, puis la teindre et l’exposer sous le soleil. Chaque phase exige un travail minutieux et les mains habiles des tisseurs.
Les pièces de soie peuvent être minces, épaisses, chatoyantes, moues ou rigides en fonction du nombre des fibres.
Auparavant, on utilise des matières premières naturelles comme des écorces des arbres, des feuilles des bulbes comme des ignames de teinturiers.
Actuellement, on utilise des techniques de teinture modernes avec des gammes de couleurs industrielles plus diversifiées et plus résistantes.
Selon le président de l’Association de la production et de la distribution de la soie de Nha Xa, Nguyên Tiên Quang, le village de Nha Xa compte 150 foyers de producteur, avec près de 400 machines à tisser, générant 1 200 - 1 500 mètres de soie chaque mois.
(Photo: http://danviet.vn/ )