Au cours des neuf premiers mois de cette année, le chiffre d’affaires total de l’import-export a maintenu un taux de croissance élevé, atteignant plus de 483 milliards de dollars, soit une hausse de 24,4 % par rapport à la même période de l’année dernière. Les exportations représentent, à elles seules, plus de 240,5 milliards de dollars, soit une augmentation de 18,8 %.
Il existe de nombreuses opportunités pour le Vietnam de renforcer ses exportations au dernier trimestre de 2021. Cependant, même si les entreprises ont reçu de nombreuses commandes, l’épidémie a posé des difficultés pour y répondre.
Plus optimiste sur les prévisions
Selon un récent rapport du ministère du Plan et de l’Investissement, l’épidémie a ralenti la croissance des exportations. En septembre dernier, le chiffre d’affaires des exportations a connu une baisse légère de 0,8 % par rapport au mois précédent, avec 27 milliards de dollars.
Il y a quelques années, ce chiffre n’était que de 17 ou 18 milliards de dollars par mois. Parmi les produits expédiés à l’étranger, 30 ont affiché un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de dollars chacun, et 6 autres de plus de 10 milliards de dollars.
Les articles d’exportation principaux sont les téléphones et leurs composants, les ordinateurs, les produits électroniques et leurs composants, les chaussures et le textile et l’habillement.
En 2021, la croissance des exportations a été retirée des objectifs de développement socioéconomique fixés par l’Assemblée nationale. Cependant, selon les prévisions, les exportations du Vietnam connaitront une croissance positive cette année.
Ledit ministère a estimé que pour toute l’année 2021, le chiffre d’affaires total de l’import-export s’élèvera à environ 628 milliards de dollars, soit une hausse de 15 % par rapport à 2020, dont 313 milliards de dollars pour les exportations, soit une augmentation de 10,7 %.
Selon le ministre de l’Industrie et du Commerce, Dô Thang Hai, cette croissance s’explique par de nombreuses raisons.
La reprise économique de plusieurs pays tels que les États-Unis, l’Union européenne (UE) et la Chine permettra aux entreprises vietnamiennes d’avoir davantage de commandes. Parmi ces économies, les États-Unis, le plus grand marché d’exportation du Vietnam, continuera de se redresser fortement. Leurs politiques de relance économique offriront de belles perspectives au développement économique et la consommation augmentera donc rapidement.
En août, les ventes au détail aux États-Unis ont augmenté de 15,1 % par rapport à la même période l’année dernière. Il s’agit donc d’une opportunité pour les produits vietnamiens.
De même, au sein de l’UE, au deuxième trimestre de 2021, l’économie de la zone euro a progressé de 2 %, dépassant les attentes du marché (de 1,5 %). La Chine devrait maintenir une croissance de plus de 8 % cette année.
Des difficultés à régler
Selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), les exportations du Vietnam ont repris leur rythme lorsque la demande de production et de consommation a repris, elle aussi. En juillet 2021, le FMI a révisé ses prévisions de la croissance du commerce mondial à 9,7 % en 2021 et 7 % en 2022. Bien que la croissance économique varie d’une région à l’autre, les principaux partenaires commerciaux et investisseurs étrangers du Vietnam ont réussi à rétablir leur économie.
Pourtant, un représentant de l’Association vietnamienne du textile et de l’habillement a déclaré que lorsque l’épidémie avait éclaté en Chine, l’approvisionnement en matières premières avait été interrompu. Quand l’épidémie s’est propagée au sein de l’UE et des États-Unis, le Vietnam a dû faire face à des annulations de commandes. Et maintenant, les entreprises du textile et de l’habillement craignent de ne pas pouvoir répondre aux commandes faute de main-d’œuvre.
Actuellement, le gouvernement vietnamien a allégé les mesures de confinement dans plusieurs villes et provinces. Aussi, les entreprises doivent rapidement élaborer des plans de production.
Cependant, selon le ministère du Plan et de l’Investissement, il existe encore de nombreuses difficultés, car la situation dépend des évolutions de l’épidémie et de la feuille de route pour rouvrir l’économie du gouvernement.
