François Bibonne présente la musique vietnamienne au monde

Nhân Dân en ligne - Le cinéaste français, François Bibonne, va sortir un documentaire musical intitulé « Once upon a bridge in Vietnam » pour faire découvrir au monde la musique folklorique et classique vietnamienne en projection privée.

Le cinéaste français, François Bibonne. Photo : VNA.
Le cinéaste français, François Bibonne. Photo : VNA.

Découverte de la musique vietnamienne

Ce documentaire de 30 minutes n’est sorti qu’au début de l’année 2022, mais a déjà remporté le prix du meilleur court-métrage documentaire aux Los Angeles Film Awards en février et un autre prix au New York International Film Festival en mars.

L’idée de réaliser ce film a vu le jour en 2019, alors que François Bibonne était en stage dans un groupe de musique classique à Paris et s’est rendu compte qu’en France ou dans le monde, il n’y avait pas beaucoup de documentaires sur la musique classique vietnamienne.

Les histoires racontées par sa grand-mère, Thérèse Nguyên Thi Koan l’ont décidé à venir au Vietnam pour connaître ses racines et concrétiser ses idées en 2020.

Pendant les 15 mois de réalisation du film, François Bibonne a parcouru le Vietnam pour collectionner et découvrir la musique, les concerts classiques occidentaux interprétés par des orchestres symphoniques et les airs folkloriques et ethniques interprétés par les artistes locaux.

Ce jeune français, ayant un quart de sang vietnamien, joue le rôle du personnage principal du film pour conduire le public à travers la campagne du pays.

Outre les belles scènes dans la campagne vietnamienne, le public peut également découvrir des détails intéressants et inattendus sur la musique vietnamienne, du classique au folk et du traditionnel au moderne.

La musique est un pont entre le Vietnam et le reste du monde

François a partagé : « Le premier avantage est le soutien que j’ai reçu des médias, des amis, des musiciens et artistes au Vietnam.

En outre, grâce aux associations, amis et famille en France, j’ai également collecté 12 000 euros pour achever la postproduction et la publicité du film ».

Affiche du documentaire "Il était une fois un pont au Vietnam". Source : Filmfreeway.

L’Association Fontainebleau a financé un appareil photo pour son travail.

Même l’épidémie de COVID-19 a été un avantage, grâce à cela, le séjour de François au Vietnam a été prolongé et grâce à la bonne gestion de la crise épidémique au Vietnam, son travail n’a pas été retardé.

Pour François Bibonne, les difficultés viennent des facteurs psychologiques. Il ne parle pas le vietnamien, il a donc dû faire beaucoup d’effort pour communiquer avec les autres.

Il a dû aussi donner des cours de français et d’anglais pour pouvoir couvrir ses frais de subsistance et de déplacement.

De plus, il a dû tout apprendre par lui-même, car il n’avait pas beaucoup de connaissances sur les techniques de tournage. Cela a été très difficile, mais François a surmonté tous ces défis grâce à son amour pour la musique et pour le Vietnam.

Il a également expliqué la raison pour laquelle il a choisi le pont comme symbole pour le film, car en plus du sens littéral, cela désigne également une structure musicale utilisée pour lier le refrain et le couplet dans une chanson.

Concernant l’image du film, il s’agit du pont Long Biên, qui est le pont reliant le Vietnam à la France et la musique classique européenne et celle traditionnelle vietnamiennes.

Le film revêt beaucoup de significations pour lui. D’abord, c’est un cadeau pour rendre hommage à sa grand-mère.

Ensuite, il souhaite faire découvrir au public français et international un autre aspect du Vietnam qui est peu connu. Il s’agit de la musique classique ainsi que du contraste créatif et de l’harmonie entre la musique traditionnelle et celle classique européenne au Vietnam.

Abordant ses projets, François a déclaré qu’il souhaitait trouver des sources de financement afin de pouvoir écrire un livre sur l’histoire de la musique classique au Vietnam, organiser une rencontre avec des personnalités du film…