La diplomatie économique est une priorité dans les affaires extérieures

Nhân Dân en ligne — Favoriser au maximum le potentiel de coopération, profiter toutes les opportunités pour développer l’économie nationale est la devise de la diplomatie économique de l’ambassadeur du Vietnam aux Émirats arabes unis (EAU), Nguyên Manh Tuân.

L’ambassadeur du Vietnam aux Émirats arabes unis (EAU), Nguyên Manh Tuân. Photo: baoquocte.vn
L’ambassadeur du Vietnam aux Émirats arabes unis (EAU), Nguyên Manh Tuân. Photo: baoquocte.vn

Vietnam : un marché potentiel de les EAU

Les EAU considèrent le Vietnam comme un partenaire commercial majeur et un marché d’investissement potentiel.

Les échanges commerciaux entre les deux parties représentent 30 % du volume des échanges commerciaux entre les EAU et l’ASEAN.

Les atouts des EAU sont le pétrole et les produits pétroliers et ils ont une forte demande pour les aliments, des biens de consommation et la main-d’œuvre qualifiée.

Actuellement, les investisseurs des EAU souhaitent accroître leurs investissements dans l’énergie, les services logistiques, les ports maritimes, le tourisme, l’hôtellerie et l’industrie pétrolière et gazière.

Les EAU sont toujours l’un des principaux investisseurs étrangers du Vietnam

Au cours des deux dernières décennies, les EAU ont été l’un des dix plus grands partenaires d’exportation du Vietnam dans le monde et son plus grand partenaire commercial au Moyen-Orient et en Afrique. Dans la balance commerciale, le Vietnam présente toujours un excédent commercial avec ce pays.

Les EAU sont l’un des principaux investisseurs de la région du Golfe au Vietnam, avec des atouts dans les technologies, la finance, les infrastructures et la logistique.

Ils souhaitent actuellement investir au Vietnam pour profiter des accords multilatéraux et bilatéraux que le Vietnam a signés avec d’autres pays étrangers.

Les EAU s’orientent vers une économie non pétrolière

Les dirigeants des EAU ont déployé une vision à long terme en développant l’économie non pétrolière afin de réduire leur dépendance économique vis-à-vis du secteur pétrolier.

Actuellement, le pétrole ne représente que 30 % du PIB (Produit intérieur brut) des Émirats arabes unis.

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement des EAU a donné la priorité au développement du tourisme, de l’aviation, des services, de la logistique, des ports maritimes, de la construction de zones économiques ouvertes (transformation, réexportation), des industries auxiliaires et de certaines industries de haute technologie.

Les EAU ont aussi renforcé leurs investissements directs à l’étranger.

La coopération entre le Vietnam et les EAU a été impactés négativement par le Covid-19

Le Vietnam a commencé à envoyer ses travailleurs aux EAU en 2000. Actuellement, environ 3 000 Vietnamiens y travaillent dans divers domaines tels que la construction, la mécanique, la construction navale, les services et les aides ménagères.

Le revenu moyen des ouvriers non qualifiés est de 400 à 450 dollars par mois et celui des ouvriers qualifiés d’environ 600 à 700 dollars par mois.

En raison de l’instabilité politique dans la région du Moyen-Orient et de la pandémie de Covid-19, la coopération en matière de travail entre le Vietnam et les EAU a été gravement affectée.

Grâce à la reprise économique et aux résultats positifs obtenus dans la prévention de l’épidémie aux EAU, ces relations se sont progressivement rétablies.

Les économies du Vietnam et des EAU sont complémentaires.

Les EAU sont dotés de capitaux, de technologies et d’expériences dans le pétrole et le gaz, l’énergie, les infrastructures, la logistique et le tourisme. Ce sont des domaines dans lesquels le Vietnam est très sollicité pour la coopération.

Pendant ce temps, en tant que grand importateur de produits agricoles, les EAU souhaitent coopérer avec le Vietnam pour assurer leur sécurité alimentaire et approvisionner d’autres marchés.

Ils doivent également attirer des travailleurs vietnamiens qualifiés.

Mesures visant à valoriser les opportunités de coopération

Le plus important est de continuer à accélérer l’achèvement et la mise en œuvre rapide des accords signés entre les ministères et les organes concernés des deux pays à travers le mécanisme du Comité intergouvernemental.

Il est nécessaire de renforcer l’engagement entre les deux gouvernements et en même temps de créer davantage de canaux d’information pour accorder des soutiens aux entreprises des deux côtés.