Aide sud-coréenne dans l’amélioration des ressources humaines

Nhân Dân en ligne – Le Ministère vietnamien du Travail, des Invalides et des Affaires sociales et l’université sud-coréenne JeoJu ont conjointement organisé le 13 août à Hanoi un colloque sur la coopération entre cet établissement éducatif et les écoles vietnamiennes spécialisées dans la formation des métiers.

Dô Van Giang, représentant du Département général de la formation professionnelle, prend la parole. Photo: baodansinh.vn
Dô Van Giang, représentant du Département général de la formation professionnelle, prend la parole. Photo: baodansinh.vn

Cet événement visait à discuter des besoins et des expériences des entreprises et des écoles vietnamiennes et sud-coréennes spécialisées dans la formation des métiers sur la formation liée aux emplois et à présenter l’université sud-coréenne JeoJu aux partenaires vietnamiens.

Selon Lê Anh Duc, recteur de l’école de hautes technologies de Dông Nai (au Sud), on n’a vu presque aucun lien entre les entreprises et les écoles spécialisées dans la formation des métiers. De même, les entreprises n’ont jamais donné leurs avis sur les programmes de formation et n’ont pas non plus discuté de leurs besoins avec les établissements de formation.

Un représentant de la société LG Display de Hai Phong (au Nord) (une joint-venture entre le Vietnam et la République de Corée) a fait savoir que son établissement ne recrutaient que de candidats qui avaient maîtrisé une langue étrangère (soit l’anglais, soit la langue sud-coréenne), étaient capables de travailler dans un environnement sud-coréen, et avaient compris la culture sud-coréenne. Il s’agissait des critères de recrutement très difficiles. Pour y répondre, les candidats devaient travailler dans un environnement sud-coréen. Jusqu’à maintenant, les écoles de métiers ne satisfont près pas ces critères. Les entreprises préfèrent donc recruter du personnel expérimenté, non les débutants.

Dô Van Giang, représentant du Département général de la formation professionnelle, a souligné la nécessité d’établir une relation étroite entre trois parties qu’étaient l’État, l’entreprise et l’école. En réalité, ce modèle a été couronné de succès en République de Corée et le Vietnam a commencé à le suivre. Le modèle permettra aux entreprises et écoles vietnamiennes de renforcer leurs relations et de mieux se comprendre.

La cérémonie de signature de l’accord de coopération entre certaines écoles vietnamiennes spécialisées dans la formation des métiers et l’université sud-coréenne JeoJu. Photo: baodansinh.vn

De son côté, Ryu In-Pyong, chef du Service des relations extérieures de l’université sud-coréenne JeoJu a indiqué que plusieurs grands groupes sud-coréens tels que Samsung, LG, et Hanhwa souhaitaient recruter des travailleurs vietnamiens. Pourtant un grand nombre d’employés vietnamiens, jeunes et bien formés, doivent encore chercher du travail et la plupart d’entre eux sont au chômage, a-t-il déclaré.

En partageant des expériences, Ryu In-Pyong a affirmé que son école avait établi des relations avec 29 pays et 174 universités dans le monde dont celles vietnamiennes. L’université sud-coréenne JeoJu invite régulièrement des directeurs exécutifs et des professeurs sud-coréens et étrangers à donner des cours, a-t-il souligné en ajoutant que les étudiants de son école devaient suivre des cours de culture sud-coréenne. Un tel programme de formation permettra aux apprenants de s’adapter, dès leur sortie de l’école, à la vie active.

Pour les apprenants vietnamiens, la coopération dans la formation professionnelle entre le Vietnam et la République de Corée constitue une véritable opportunité car toutes les deux parties attachent une grande importante à l’amélioration de la qualité de la formation. Les cours seront basés sur des programmes de formation sud-coréens, et donc la théorie est reliée étroitement à la pratique. Les apprenants ont l’occasion de s’habituer au travail en équipe et à des équipements à la pointe de la modernité.