Une chercheuse vietnamienne reçoit un prix international pour ses travaux sur la salinisation

Nhân Dân en ligne - Le Journal « Progress in Earth and Planetary Science » (PEPS) de l’Union géoscientifique du Japon (JpGU) a récemment décerné le prix « L’article scientifique le plus intéressant de 2021 » à une jeune docteure vietnamienne ayant étudié la salinisation dans la région du Mékong.

La jeune docteure vietnamienne Nguyên Kim Anh. Photo: NDEL
La jeune docteure vietnamienne Nguyên Kim Anh. Photo: NDEL

Il s’agit de Nguyên Kim Anh, qui est actuellement chercheuse à l’Institut de géographie relevant de l’Académie des sciences et technologies du Vietnam et chercheuse postdoctorale au Centre de recherche spatiale et de télédétection de l’Université centrale de Taïwan (Chine).

Kim Anh et ses associés ont reçu le prix du magazine PEPS grâce à un article sur la situation de la salinité dans la région du Mékong, dans la zone de pilote de la province de Trà Vinh (au sud du Vietnam).

Son équipe a démontré un grand potentiel pour la surveillance en terme spatiale et physique de la salinité dans la couche de la terre arable. Dans le même temps, une méthode d’estimation du niveau de la surface terrestre à l’aide de variables provenant de satellites a été proposée pour un faible coût et une précision relativement élevée.

Ces informations sont utiles pour planifier les zones de salinité et sélectionner les cultures appropriées, contribuant ainsi à réduire les pertes économiques dans les zones du delta à haut risque d’intrusion saline, en raison du changement climatique.

PEPS est une prestigieuse revue japonaise ayant un facteur d’impact élevé (IF2020), qui publie souvent des travaux de recherche spécialisés avec des applications pratiques.

En plus de cette étude scientifique, Kim Anh compte également 12 autres articles scientifiques dans la liste de l’ISI (système de revues aux normes scientifiques internationales), évaluant principalement le système écoenvironnemental traumatique, publiés dans de prestigieuses revues scientifiques étrangères.

Elle a également été choisie pour être l’ambassadrice médiatique de l’Organisation internationale de télédétection et de géoinformatique (IEEE GRSS) en charge de la région Asie-Pacifique.