12 avril 1954 : un avion français abattu a fourni des explosifs qui ont été utilisés contre le bunker A1

Le 12 avril 1954, nos soldats continuèrent d’encercler et de menacer les bases des ennemies 105 et 106.
Des épaves d’avions abattus et détruits par nos troupes éparpillées sur le champ de bataille de Diên Biên Phu. Photo : VNA.
Des épaves d’avions abattus et détruits par nos troupes éparpillées sur le champ de bataille de Diên Biên Phu. Photo : VNA.

À 11 h 40 le même jour, le 50e avion français a été abattu à Diên Biên Phu. Il s’agissait d’un bombardier quadrimoteur B.24 (Privateer), forteresse volante, avec un équipage de 9 personnes. C’était le premier avion français abattu pour la première fois sur le champ de bataille du Vietnam ;. Il n’avait pas encore largué ses bombes. Celles-ci ont fourni aux troupes du génie des explosifs qui ont été placés début mai dans le tunnel A1.

Le même jour, à 15 heures, un avion B.26 largua des bombes sur les positions françaises de la base d’Epervie, juste à côté du poste de commandement du général De Castries, faisant exploser un dépôt de munitions et tuant de nombreux soldats. La raison en était que notre réseau de tirs antiaériens contrôlait étroitement le ciel de Diên Biên Phu et nos tranchées se rapprochaient de plus en plus de l’ennemi, ce qui rendait les positions des deux camps très proches l’une de l’autre, ce qui posait des problèmes pour les pilotes français pour larguer leurs bombes et le réapprovisionnement.

Pour éviter les tirs antiaériens de nos troupes, les colonialistes français ont dû recourir au parachutage de nourriture et de munitions la nuit. Une nuit, le camp de base a reçu plus de 200 tonnes de ravitaillement. La situation alimentaire du groupe s’est légèrement améliorée. Les avions de transport étaient également plus protégés de cette manière, mais la récupération des parachutes devait toujours se faire pendant la journée. Cependant, l’ennemi rencontra encore de nouvelles difficultés, car le commandement de campagne demanda que les unités capturent les parachutes et bloquent les routes d’approvisionnement de l’ennemi afin d’aggraver les difficultés pour l’ennemi et fournir rapidement une formation à nos forces. Afin d’accomplir cela, tous les régiments élaborèrent des plans pour capturer les parachutages ennemis.

Le 12 avril 1954 également, la Commission militaire générale émit la directive no 26-TQU/H aux Comités régionaux du Parti, au Commissaire politique du commandement interrégional et aux Comités du Parti des unités sur la diffusion de la politique du Gouvernement à l’égard des soldats et les fonctionnaires du gouvernement fantoche qui avaient quitté les rangs ennemis et sont retournés dans la patrie.