Selon le chef du gouvernement, après six mois de mise en œuvre, la réorganisation de l’appareil politique a permis aux ministères et organismes gouvernementaux de fonctionner de manière ordonnée, en accomplissant efficacement leurs missions.
Toutefois, certaines structures restent encore lourdes, avec des niveaux intermédiaires jugés superflus.
En ce qui concerne le modèle d'administration locale à deux niveaux, les premiers résultats montrent un fonctionnement globalement fluide et ininterrompu.
Néanmoins, des difficultés persistent, notamment en matière de procédures administratives, de gestion foncière, d’admissions scolaires et de fonctionnement des établissements d’enseignement et de santé.
Le Premier ministre a souligné les défis liés à l'infrastructure numérique : l'utilisation de logiciels disparates empêche l'intégration des systèmes, les connexions Internet sont encore limitées et la population reste peu familière avec les services publics en ligne.
La numérisation des données demeure également insuffisante.
Saluant les efforts des ministères, en particulier du ministère de l’Intérieur, le Premier ministre a reconnu que la rapidité dans la mise en œuvre n’a pas permis d’anticiper tous les obstacles.
Il a appelé à une évaluation approfondie de la situation pour citer les difficultés et proposer des solutions concrètes pour garantir un fonctionnement efficace, cohérent et durable du système administratif.