Par conséquent, mettre en œuvre pleinement et efficacement la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC), s’orienter vers le Code de conduite en Mer Orientale (COC), conformément aux normes du droit internationale, y compris la CNUDM de 1982, revêtent une grande importance, a affirmé Veeramalla Anjaiah, journaliste et chercheur principal au Centre d'études sur l'Asie du Sud-Est d'Indonésie.
M. Anjaiah a souligné qu'il s'agissait du premier document politique entre la Chine et les pays membres de l'ASEAN à aborder la question de la Mer Orientale au niveau régional. La DOC a pour deux objectifs : promouvoir des mesures de confiance et s'engager dans une coopération maritime pratique. En fait, la pleine mise en œuvre de la DOC par toutes les parties peut créer une Mer Orientale de paix et de stabilité jusqu'à ce que le COC soit signé.
Commentant l'importance de la CNUDM de 1982, Gregory Poling, directeur du Programme pour l'Asie du Sud-Est et de l'Initiative pour la transparence maritime en Asie (AMTI) au Centre d'études stratégiques et des affaires internationales (CSIS), l'un des plus grands experts américains de la Mer Orientale, a hautement apprécié le rôle de la Convention pour les petits pays et les pays en développement.
Selon l'expert, la CNUDM de 1982 crée un système plus égal pour tous les États dans l’accès aux ressources marines et le bénéfice de leurs droits. La CNUDM de 1982 est le traité international le plus largement accepté après la Charte des Nations Unies.
Ce document fixe des limites aux litiges et créait une règle uniforme sur la manière dont les réclamations maritimes devaient être exercées.