«Nous avons maintenant un ensemble d'objectifs et de cibles qui constituent la base d'une approche cohérente, intégrée et indivisible pour l'éradication de la pauvreté et la réalisation du développement durable», a rappelé le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en référence aux 17 Objectifs de développement durable (ODD) et 169 cibles formant le Programme à l'horizon 2030, adopté par les États membres en septembre 2015.
Pour réaliser ces objectifs, le Secrétaire général a insisté sur la nécessité de travailler dans un esprit de complémentarité, en évitant une approche cloisonnée.
Le chef de l’ONU a par conséquent appelé à définir des politiques de mise en œuvre du Programme intégrées et innovantes.
«Nous devons nous efforcer de garder à l'esprit en permanence les défis de l'intégration, qu'ils soient liés à des questions d'ordre politique, institutionnel, de manque de capacité ou de technologie, de programmation ou de financement», a-t-il déclaré, appelant à faire en sorte que les actions entreprises soient concertées et cohérentes.
De son côté, le vice-président de l'ECOSOC, Sven Jurgenson, a défini trois principaux objectifs qui devront selon lui être remplis par le débat au cours des trois prochains jours.
Tout d'abord, a-t-il dit, il devra fournir l'occasion pour toutes les parties prenantes d'identifier les opportunités et défis concernant l'élaboration de politiques novatrices et intégrées.
«Deuxièmement, nous devrons proposer des recommandations politiques pour guider la mise en œuvre du Programme à l'horizon 2030», a-t-il déclaré.
En troisième lieu, il a appelé à réaffirmer le rôle de l'ECOSOC en tant que plate-forme de dialogue et d'échange de vues sur les enseignements tirés concernant l'innovation et l'intégration des politiques à tous les niveaux.