Vietnam-Laos : intensifier la coopération dans la lutte contre le trafic d’animaux sauvages

Nhân Dân en ligne - Une conférence sur la coopération vietnamo-laotienne dans la lutte contre le trafic d’espèces sauvages a eu lieu le 24 juillet dans la ville de Dà Nang.

Le commerce illégal des animaux sauvages met en danger la biodiversité et les écosystèmes de la planète. Photo d'illustration : KTDT.
Le commerce illégal des animaux sauvages met en danger la biodiversité et les écosystèmes de la planète. Photo d'illustration : KTDT.

L’événement a été présidé par le général de brigade Lê Tân Tao, directeur du Département de la Police chargé de la criminalité environnementale du Ministère vietnamien de la Sécurité publique et le colonel Khamfeng Vandixay, directeur adjoint du Département de la Police chargé de la criminalité environnementale du Ministère laotien de la Sécurité publique.

Lors de la conférence, les participants ont fait état du commerce illégal des espèces sauvages dans les deux pays et ont discuté des défis qui se posent aux forces compétentes dans le traitement des infractions concernant le trafic transfrontalier d’animaux sauvages.

Le commerce illicite d’espèces sauvages entre le Vietnam et le Laos a pris beaucoup d’ampleur ces derniers temps avec l’implication de groupes criminels transnationaux organisés dont les astuces sont de plus en plus sophistiquées. Les trafiquants utilisent souvent les compartiments à bagages des voitures pour transporter illégalement des animaux sauvages entre les deux pays.

Selon des statistiques préliminaires, les forces compétents ont découvert des milliers d’individus de la faune sauvage victimes du trafic illégal du Laos au Vietnam et vice-versa. Cependant, ce nombre ne reflète pas la situation actuelle.

La conférence a souligné l'importance de la création d'un mécanisme de communication permettant aux forces compétentes des deux pays de partager de manière opportune des informations au service de la prévention et de la lutte contre le commerce illégal des espèces sauvages.

Les participants ont également plaidé pour une collaboration étroite dans les enquêtes sur les cas de trafic transfrontalier d'espèces sauvages, en particulier le commerce de l'ivoire, de la corne de rhinocéros et de tigres.a