Adoptée par la 15e Assemblée nationale lors de sa septième session le 27 juin 2024, cette nouvelle loi est entrée en vigueur le 1er janvier et introduit une série de mises à jour importantes.
Trois mois après son entrée en vigueur, les autorités ont fait état de résultats encourageants. La sécurité et l’ordre routiers ont connu de nettes améliorations, avec une réduction des accidents de la route et des embouteillages. La sensibilisation du public, notamment dans les grands centres urbains, s’est accrue, et les premiers signes d’une culture routière plus civilisée et moderne commencent à se dessiner.
Le chef du gouvernement a toutefois reconnu que la mise en œuvre initiale n’a pas été sans difficultés. Si le public a largement salué le renforcement de la surveillance juridique, plusieurs personnes ont délibérément diffusé de fausses informations sur les dispositions de la loi, semant la confusion et polarisant l’opinion publique.
Il a demandé aux ministres, aux responsables des agences ministérielles et aux présidents des comités populaires des villes et des provinces d’appliquer efficacement la loi et ses documents d’orientation. La Force de sécurité publique populaire a été désignée comme l’organe central chargé de conseiller les comités du Parti à tous les niveaux et les autorités locales tout au long de ce processus.
Il a chargé le ministère de la Sécurité publique de revoir et d’affiner le cadre juridique relatif à la sécurité routière. L’objectif est de supprimer les obstacles procéduraux grâce à la transformation numérique, à l’application des technologies de l’information et à la simplification des processus administratifs, tout en facilitant au maximum la vie des citoyens et des entreprises.
L’appel à intégrer l’intelligence artificielle dans la gestion des données de géolocalisation des véhicules, les systèmes d’enregistrement d’images pour les conducteurs commerciaux et les outils de surveillance de la charge des véhicules est particulièrement important. Cela permettrait de détecter, d’alerter et de traiter les infractions en temps réel.
Le ministère de la Construction a été invité à accélérer les projets clés d’infrastructures de transport, tout en examinant et en réparant la signalisation routière, le marquage au sol et les feux de circulation.
Le ministère de l’Éducation et de la Formation, en collaboration avec le ministère de la Sécurité publique et d’autres agences compétentes, a été chargé d’élaborer et de mettre en œuvre rapidement des supports pédagogiques intégrant les connaissances juridiques et le respect du code de la route dans les écoles.
Les autorités locales ont été invitées à allouer des ressources budgétaires et à mobiliser des financements légitimes pour investir dans des centres intelligents de gestion du trafic et développer les systèmes de caméras de surveillance.
Enfin, le Premier ministre Pham Minh Chinh a demandé à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême de collaborer étroitement avec le ministère de la Sécurité publique pour enquêter sur les accidents de la route, les poursuivre et les juger, en particulier ceux ayant des conséquences graves ou particulièrement graves.