L'ambassadeur Dang Hoàng Giang, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès de l'ONU, a réaffirmé qu'avec son rôle considéré comme la « Constitution des océans », la CNUDM était le cadre juridique régissant toutes les activités en mer et la seule base juridique permettant de définir de manière globale et complète la portée des droits de jouissance des eaux des pays.
L'ambassadeur vietnamien a déclaré que la paix et le développement de la région et de la communauté internationale sont étroitement liés au maintien de la paix, de la sécurité et de la liberté de navigation et de survol en Mer Orientale. Il a affirmé l'importance de la mise en œuvre pleine et complète de la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC).
Il a appelé à régler tous les différends par des moyens pacifiques, sur la base du respect du droit international, y compris la Charte des Nations Unies et la CNUDM, à fournir les informations sur les progrès réalisés dans la négociation d'un Code de conduite en Mer Orientale (COC).
Partageant les défis en mer mentionnés dans le rapport du Secrétaire général de l'ONU sur les océans et le droit de la mer, le diplomate vietnamien a affirmé que la coopération internationale sur la base de la CNUDM était très importante pour faire face à ces défis.
Il a informé des contributions actives de l'ASEAN dans la mise en oeuvre des Objectifs du Développement Durable 14 et des engagements forts du Vietnam pour la lutte contre le changement climatique.
Le point de vue du Vietnam, lorsqu'il propose des solutions aux défis, devrait accorder l'attention au renforcement des capacités, au transfert des technologies, au soutien financier aux pays en développement et à l'approbation des initiatives de l'ONU concernant la promotion de l’application des sciences et des technologies pour utiliser la durabilité des océans.
La CNUDM est entrée en vigueur le 16 novembre 1994.
Ses 320 articles et 9 annexes gouvernent tous les aspects du domaine maritime et des questions qui s’y rapportent, allant des droits de navigation, aux limites maritimes ainsi qu’à la recherche scientifique maritime et la gestion des ressources maritimes sans oublier la protection de l’environnement marin et le règlement de différends.