Lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation en RD Congo et les activités de la Mission onusienne dans ce pays, l’ambassadeur Dang Dinh Quy a fait part de ses préoccupations sur la situation sécuritaire et humanitaire dans la région de l’Est de la RD Congo.
Il a souligné la nécessité de renforcer la coopération régionale afin de régler les conflits dans cette région, de lutter contre les actes criminels des forces armées, de gérer l’exploitation et le commerce des ressources naturelles et de promouvoir la réconciliation entre les communautés.
En raison des instabilités économiques et des impacts de la pandémie de Covid-19, la situation humanitaire dans les zones de conflit continue de se détériorer. Les statistiques de l’ONU montrent que jusqu’à 19,6 millions de personnes, sur une population de plus de 90 millions, ont besoin d’une aide humanitaire. Les chiffres liés au Covid-19 en RD du Congo sont encore faibles par rapport à la région avec seulement 55 000 infections et plus de 1 000 décès, mais la situation réelle risque d’être beaucoup plus compliquée, car l’infrastructure et la capacité de soins de santé de ce pays sont encore très limitées.
Le même jour, le Conseil de sécurité a tenu une consultation à huis clos concernant la situation sur le plateau du Golan avec la présence du Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé du maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, qui a présenté un rapport sur les opérations de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD).
Lors de la réunion, le représentant vietnamien a appelé les parties concernées à s’abstenir de toute action susceptible d’aggraver les tensions et à renforcer la coopération avec la FNUOD sur le plateau du Golan pour maintenir la stabilité dans cette région.