Il s’agit d’un homme, âgé de 64 ans, atteint de plusieurs maladies telles qu’une insuffisance cardiaque, de l’hypertension et un diabète.
Il est professeur en agriculture et a voyagé dans de nombreux pays du monde. Il a eu de nombreuses contributions à la recherche agricole au Vietnam.
Le 17 septembre, après un voyage d’affaires en Côte d’Ivoire pour mettre en place une série de projets liés à la noix de cajou, il est revenu au Vietnam.
Ayant une forte fièvre, il est allé consulter le médecin dans un hôpital de Hanoï, où les médecins ont découvert que son nombre de plaquettes était faible (12 G/L).
En raison de son état compliqué, il a donc été transféré au centre de soins intensifs de l’hôpital Bach Mai.
Grâce à leurs expériences, les médecins se sont rendu compte que la progression de la maladie de ce patient ne se ressemblait pas à la dengue hémorragique.
Par conséquent, ils ont demandé conseil à leurs collègues travaillant dans les hôpitaux des maladies tropicales, des maladies du sang, de la pharmacologie clinique et de la cardiologie.
Ils ont enfin détecté que ce Belge souffrait de paludisme malin, ce qui avait entraîné une défaillance multiviscérale.
Ils lui ont immédiatement donné des médicaments antipaludiques, une transfusion sanguine et une ECMO.
Après 4 semaines de traitement et de soins intensifs, l’état du patient a connu de bons progrès.
Le docteur Do Ngoc Son, directeur du Centre de soins intensifs de l’Hôpital Bach Mai a souligné que ce succès résulte de la coordination entre de nombreux médecins de l’hôpital de Bach Mai.
Le diagnostic d’un patient atteint de paludisme malin a été le tournant décisif dans les soins et le traitement du patient.
Bien que le paludisme n’ait pas été détecté au Vietnam depuis longtemps, les symptômes et le traitement ne sont disponibles que dans les manuels, il est nécessaire que les médecins accordent une grande attention à cette maladie.
Très émue de voir son mari se rétablir, sa femme, Thu, s’est montrée extrêmement impressionnée par l’expertise, les soins attentifs et le dévouement de l’équipe médicale.