Dans son discours d’ouverture, le président américain Joe Biden a salué la force et l’efficacité de l’OTAN, la qualifiant de "bloc militaire le plus performant de l’histoire". Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a quant à lui souligné le rôle historique de l’alliance dans la refonte de l’architecture sécuritaire européenne après la Seconde Guerre mondiale.
"L’expansion de l’OTAN a permis une unification sans précédent de l’Europe, tout en jetant les bases de l’intégration européenne. Cela a apporté paix et prospérité à notre continent. À sa fondation, les pays alliés ont fait preuve d’une vision et d’une détermination claires. Aujourd’hui, l’OTAN doit montrer cette même résolution.", a-t-il déclaré.
La situation en Ukraine demeure au centre des préoccupations de l’OTAN. Les discussions devraient porter sur l’augmentation de l’aide militaire à Kiev et sur l’élaboration d’une feuille de route plus précise concernant une éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’alliance.
Au-delà de la question ukrainienne, le sommet abordera également les stratégies d’extension des partenariats de sécurité de l’OTAN, notamment dans la région indo-pacifique. Cette orientation est illustrée par la présence, en tant qu’invités, des dirigeants du Japon, de la République de Corée, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.
