Lors de cette rencontre, Tran Duc Hung a souligné l’importance de la coopération entre les douanes des deux pays et les efforts conjoints engagés dans plusieurs domaines techniques, notamment le programme des opérateurs économiques agréés (OEA), considéré comme essentiel pour faciliter le commerce et sécuriser les chaînes d’approvisionnement.
Le responsable vietnamien a affirmé que son administration continuerait de coopérer étroitement afin d’aboutir à des résultats concrets, dans la perspective de la signature d’un accord de reconnaissance mutuelle (ARM) sur les OEA.
Ce mécanisme vise à renforcer les facilités accordées aux entreprises des deux pays et à promouvoir un commerce bilatéral stable et durable.
Saluant l’accueil de la partie vietnamienne, la délégation chinoise s’est dite confiante quant à l’avancée du partenariat OEA, en phase avec les orientations des plus hautes autorités, telles qu’énoncées dans la déclaration conjointe adoptée lors de la visite du Premier ministre chinois, Li Qiang au Vietnam en octobre 2024.
À l’issue de l’entretien officiel, les services techniques des deux parties ont échangé leurs expériences et discuté de la mise en œuvre concrète des programmes OEA respectifs.
À cette occasion, la partie vietnamienne a présenté les dernières évolutions législatives sur les OEA, adoptées en juin 2025, en conformité avec les normes du Cadre SAFE de l’Organisation mondiale des douanes (OMD).
Les deux parties ont convenu de poursuivre les étapes nécessaires en vue d’ouvrir des discussions formelles sur un accord de reconnaissance mutuelle des OEA.
Ce programme bilatéral avait été formalisé à travers un plan d’action signé lors de la visite du Premier ministre chinois au Vietnam en 2024.
Ces dernières années, les douanes vietnamienne et chinoise ont maintenu une coopération efficace, reposant sur une confiance mutuelle croissante et des échanges techniques approfondis.
Au moyen de mécanismes bilatéraux et multilatéraux, les deux pays ont cherché à faciliter les échanges commerciaux, à résoudre les obstacles douaniers aux frontières et à établir des perspectives de collaboration dans divers domaines.
L’étude conjointe d’un ARM sur les OEA représente ainsi un pas concret vers l’harmonisation des normes internationales et un nouveau jalon dans la coopération de confiance entre les deux administrations.