Il s’agissait de la première réunion de hauts officiels depuis la 18e réunion SOM-DOC tenue en octobre 2019 à Dà Lat, province vietnamienne de Lâm Dông (dans les Hauts-Plateaux du Centre, Tây Nguyên).
S’exprimant lors de cet événement, le vice-ministre vietnamien des AE, Nguyên Quôc Dung, a déclaré que bien que le maintien de la paix, de la stabilité et de la sécurité en Mer Orientale soit dans l'intérêt commun de l'ASEAN et de la Chine, il existe encore des situations où des actions unilatérales sont toujours en cours, violant les droits légitimes des pays riverains de la Mer Orientale, augmentant les tensions et érodant la confiance, allant à l'encontre des efforts conjoints des deux parties.
Il a appelé les parties à mettre en œuvre sérieusement la DOC et les engagements existants, à se conformer au droit international, à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (UNCLOS 1982), à créer un environnement favorable aux négociations du Code de conduite en Mer Orientale (COC).
Les pays participants ont noté qu'en dépit des impacts de l’épidémie de Covid-19, l'ASEAN et la Chine ont continué à déployer des efforts pour mettre en œuvre des activités de coopération dans le cadre de la DOC.
Des pays se sont préoccupés de l'évolution compliquée de la situation en Mer Orientale ces dernières années, dont les activités unilatérales qui vont à l'encontre du droit international, érodent la confiance, accroissent les tensions et ne sont pas bénéfique au processus de mise en œuvre de la DOC et à celui de négociation du COC.
Les pays continuent d'affirmer l'importance du maintien de la paix, de la stabilité, du respect de la liberté, de la sécurité et de la sûreté de la navigation maritime et et aérienne, et du règlement pacifique des différends en Mer Orientale conformément aux règles du droit international, à l’UNCLOS de 1982.
L'ASEAN et la Chine ont affirmé leur engagement à poursuivre sérieusement, de bonne foi, pleinement et efficacement la DOC.
De hauts officiels de l'ASEAN et de la Chine ont convenu d'accélérer le processus de négociation du COC et de demander au Groupe de travail conjoint de reprendre bientôt les négociations du COC sous une forme appropriée.
Les pays ont réaffirmé leur volonté de parvenir à un COC efficace conformément au droit international et à l'UNCLOS de 1982.