Donald Trump : taxes de 25 % sur l'acier et l'aluminium importés

Le 11 février, le président américain Donald Trump a signé un décret imposant une taxe de 25% sur les importations d’acier et d’aluminium, une mesure qu’il justifie par la protection des intérêts économiques et de la sécurité nationale des États-Unis.
Donald Trump : taxes de 25 % sur l'acier et l'aluminium importés

Cette nouvelle réglementation, qui entrera en vigueur le 4 mars, marque une augmentation significative par rapport au taux précédent de 10% instauré en 2018.

La mesure s’appliquera sans exception, y compris aux partenaires traditionnellement privilégiés tels que le Canada, le Mexique, l’Union européenne, le Brésil, le Royaume-Uni et le Japon.

« Les États-Unis ont besoin d’une production nationale d’acier et d’aluminium, pas d’une dépendance aux importations étrangères. C’est essentiel pour garantir l’avenir de notre pays et relancer notre industrie manufacturière, qui stagne depuis des décennies », a déclaré Donald Trump.

Le décret impose également une nouvelle exigence: l’acier et l’aluminium importés devront désormais être fondus et coulés en Amérique du Nord. Selon Howard Lutnick, secrétaire américain au Commerce, ces mesures pourraient générer environ 120.000 emplois aux États-Unis.

Un ouvrier travaille dans une usine de distribution d’acier à Monterrey, au Mexique. Photo : Getty Images/VNA.

Un ouvrier travaille dans une usine de distribution d’acier à Monterrey, au Mexique. Photo : Getty Images/VNA.

La décision de Donald Trump a provoqué une onde de choc chez les principaux partenaires commerciaux des États-Unis.

Le Canada, premier exportateur d’acier vers le pays, a rapidement réagi par la voix de son ministre de l’Innovation, François-Philippe Champagne, qui s’est engagé à défendre fermement les intérêts des travailleurs et des industries canadiennes.

Le Brésil envisage des mesures de rétorsion en imposant de nouvelles taxes aux géants technologiques américains, notamment Amazon, Meta et Alphabet.

La République de Corée a organisé une réunion d’urgence gouvernementale pour évaluer l’impact de ces nouvelles mesures, tandis que l’Union européenne a annoncé son intention de mettre en place des contre-mesures immédiates.

VOV/NDEL