Espagne : les déclarations piquantes de Luis Enrique

Nhân Dân en ligne - Qualifié avec la Roja en demi-finale de l'Euro après avoir sorti péniblement la Suisse (1 - 1, 3 - 1 aux t.a.b.), Luis Enrique savoure, lui qui a été la cible pendant des mois de pas mal de critiques. Le sélectionneur a eu quelques mots forts en conférence de presse à l'encontre de ses détracteurs.

Luis Enrique avait le sourire après la qualification espagnole pour les demi-finales.
Luis Enrique avait le sourire après la qualification espagnole pour les demi-finales.

Il n'y avait pas grand monde au début de l'Euro qui attendait l'Espagne dans le dernier carré.

Pourtant, la Roja affrontera l'Italie, vainqueur ce soir de la Belgique. Ce fut tendu tout de même pour en arriver là car la Suisse n'a pas démérité non plus (1 - 1, 3 - 1 aux t.a.b.), simplement battu aux tirs au but, après avoir sorti l'équipe de France lors de ce même exercice en 8e de finale.

Présent en demi-finale, Luis Enrique tient sa revanche, lui qui a été la cible de nombreuses critiques avant et pendant la compétition.

« J'ai vécu la séance de tirs au but de la manière la plus calme possible car cela ne dépendait plus de moi et rien ne pouvait plus être fait. J'avais dit en début de tournoi que nous étions dans les huit meilleures équipes, sans exagération, maintenant nous sommes dans les quatre meilleures formations du tournoi. Il serait ridicule maintenant de ne pas songer à la finale », répond le patron de la Roja, plus ambitieux que jamais après avoir mangé son pain noir.

Luis Enrique tient sa revanche
Après la rencontre, le sélectionneur n'a pas manqué l'occasion de la conférence de presse pour faire taire ses détracteurs.

D'abord, il a répondu à un journaliste qui l'interrogeait sur la mauvaise finition de Gerard Moreno. « Heureusement que c'est Gerard Moreno qui a loupé ces occasions. Si c'est Morata qui les loupe, vous l'empalez, allume l'ancien coach du Barça, qui s'érige en rempart face aux critiques. Ce sont mes deux joueurs et je les aime beaucoup. »

Pour le jeu et la prestation globale de l'Espagne, il faudra certes repasser.

On est loin du style flamboyant qui avait permis à la Roja de s'imposer à l'Euro en 2008 puis en 2012 mais ça, Luis Enrique n'en a pas grand-chose à faire. «Vous vouliez quoi?

Un défilé militaire? Evidemment que nous avons souffert», ironise-t-il, alors que son équipe a eu beaucoup de mal à finir le travail face à la Nati, réduite à dix dès la 70e minute.

Après tout, sans style, il n'y a que la victoire qui compte.