«La diversité des formes de vie présentes sur terre est essentielle pour le bien-être des générations actuelles et futures. La préservation, la restauration et l'utilisation durable de la biodiversité peuvent contribuer à résoudre toute une série de problèmes de société», a dit M. Ban dans un message pour cette journée.
Plus de 3 milliards d'individus dépendent de la biodiversité marine et côtière et 1,6 milliard de personnes comptent sur les forêts et les produits forestiers non ligneux pour trouver leurs moyens de subsistance. La dégradation des habitats et la perte de biodiversité menacent les moyens de subsistance de plus d'un milliard de personnes vivant sur des terres sèches et subhumides.
Selon le chef de l’ONU, la protection des écosystèmes et l'accès des groupes de population pauvres et vulnérables aux services éco-systémiques ont un rôle déterminant à jouer dans l'élimination de l'extrême pauvreté et de la faim.
«La réduction de la déforestation et de la dégradation des terres, de même que l'accroissement des stocks de carbone dans les forêts, les zones arides, les pâturages et les terres cultivées, sont des facteurs de progrès économique et social non négligeables et un moyen peu coûteux d'atténuer les effets des changements climatiques», a-t-il souligné.
D'après le secrétaire général de lONU, les objectifs de développement durable et le programme de développement pour l'après-2015, qui sont en cours de négociation, offrent l'occasion de prendre en compte la biodiversité à tous les niveaux et d'amorcer une mutation profonde de l'utilisation qu'en font nos économies et nos sociétés et de la place qu'elles lui réservent.
Le Plan stratégique pour la diversité biologique (2011 - 2020) adopté à l'échelle mondiale et les Objectifs d'Aichi pour la biodiversité qui lui sont associés constituent un modèle utile dont les États Membres peuvent s'inspirer pour mettre en œuvre le programme de développement durable pour l'après-2015.