À la mi-journée du 1er avril, la route menant à la capitale Naypyidaw est quasi déserte.
Le puissant tremblement de terre du 28 mars a causé de graves dommages à de nombreuses infrastructures essentielles, notamment les ponts et routes de la ville.
 |
 |
Bien que l’épicentre soit situé à une certaine distance de Naypyidaw, le séisme le plus violent des cent dernières années au Myanmar a provoqué l’effondrement de la tour de contrôle aérien de la capitale. De nombreux bâtiments, dont des hôpitaux, ont été éventrés.
 |
 |
 |
| Sur la photo, les équipes locales s’efforcent d’évacuer en urgence les équipements médicaux de l’hôpital Ottara Thiri, menacé d’effondrement. |
La structure porteuse de l’hôpital a été presque totalement anéantie par la force du séisme. Des témoins racontent qu’ils ont d’abord entendu une explosion assourdissante, semblable à une détonation, avant que le sol ne se mette à onduler et que les bâtiments environnants ne se fissurent et ne s’effondrent.
L’hôpital Ottara Thiri est précisément le site où l’équipe de secours du ministère vietnamien de la Défense effectuera ses recherches cet après-midi du 1er avril.
Les équipes de secours et de sauvetage de l'Armée Populaire du Vietnam, sans se soucier du jour ou de la nuit, ont réussi à ramener de nouveaux corps ensevelis sous les décombres du tremblement de terre auprès de leurs proches.
Pour accélérer les recherches, des équipes de chiens de détection ont été mobilisées sur le site.
 |
D’après des informations préliminaires, grâce aux chiens de recherche, les sapeurs vietnamiens ont détecté la possible présence de victimes encore ensevelies sous les décombres.
 |
 |
Devant l’hôpital, de nombreux habitants attendent encore…
 |
Des larmes ont coulé sur des visages hagards après plusieurs jours d'attente d'informations, des étreintes de gratitude et de respect ont été échangées envers les équipes de secours et de sauvetage de l'Armée Populaire du Vietnam.
