Cette décision intervient dans un contexte économique contrasté. Si la Fed reconnaît un ralentissement de la croissance au premier semestre, elle souligne la solidité persistante du marché du travail, malgré une inflation quelque peu élevée.
Les données du deuxième trimestre révèlent une croissance de 3% du PIB, après une contraction de 0,5% au trimestre précédent. Cette reprise s’explique principalement par la ruée des entreprises vers les importations, avant l’application des nouveaux droits de douane trumpiens. Cependant, la consommation des ménages progresse à son rythme le plus faible depuis le début de la pandémie.