Suite au succès des deux premières éditions du Forum Franconomics en 2019 et 2020, l’Institut francophone international (IFI), en coopération avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (UNIDO), a organisé la troisième édition du Forum Franconomics sur le thème "Enjeux de la transformation digitale pour l’accès équitable aux services essentiels en période de COVID-19".
L’événement a vu la participation de Chékou Oussouman, représentant régional de l’OIF pour l’Asie et le Pacifique, Nicolas Warnery, ambassadeur de France au Vietnam, Lê Quân, président de l’Université nationale du Vietnam à Hanoï, Fabien Méheust, directeur adjoint régional de l’AUF en Asie-Pacifique et Ngô Tu Lâp, directeur de l’IFI, d’entrepreneurs au Vietnam et à l’étranger et de représentants d’établissements universitaires.
Nécessité d’encourager la solidarité et l’équité
Plus que jamais, le monde est appelé à vivre avec le COVID-19. À l'heure où les pays s'emploient à relancer leurs économies, la transformation digitale est perçue comme le levier ultime qui ouvre des opportunités pour stabiliser et poursuivre les activités économiques.
Cependant, la transformation numérique crée toujours des inégalités d'accès aux services essentiels dans tous les pays et ce quel que soit leur niveau de développement. La communauté internationale, dont les pays développés et les pays en développement, s'accorde sur la nécessité de faire davantage pour encourager la solidarité et l'équité dans la lutte contre la pandémie aux niveaux national et international.
Le Forum Franconomics 2021 est une occasion de revoir les défis de la transformation numérique pour l’accès équitable aux services essentiels en période de crise sanitaire dont l’accès à la technologie informatique, aux services éducatifs, sanitaires et les services de l’industrie 4.0 avec l’agriculture intelligente.
"Les chocs et tensions générés par la crise COVID-19, auparavant considérée comme une crise de santé publique, ont un impact beaucoup plus large sur l’économie mondiale et davantage pour les pays vulnérables, et ont généré des pressions sur l’offre et l’accès aux services essentiels, réduisant le bien-être individuel et collectif", a fait part Chékou Oussouman.
Et d’ajouter que : "les nations sont confrontées à l’impérieuse nécessité d’assurer leurs missions et rôle régaliens, notamment dans la fourniture et/ou facilitation de l’accès aux services essentiels, dont l’accès à l’alimentation, à la santé, à l’éducation pour tous sans discontinuité et accessible".
Après la session plénière portant sur le thème majeur, les participants ont assisté à trois ateliers thématiques tenus en parallèle, que sont transformation digitale et accès aux infrastructures numériques, transformation digitale et défis d’accès aux services éducatifs et de santé, et transformation digitale et l’industrie 4.0 dans les pays en développement.