Le Têt Doan Ngo dans la culture vietnamienne

Nhân Dân en ligne - Le Têt Doan Ngo, qui est encore connu sous le nom « chasser la vermine », a lieu annuellement le 5e jour du 5e mois lunaire. Il s’agit d’une des fêtes traditionnelles culturelles très populaires.

Des plats traditionnels lors de la Fête de Doan Ngo. Photo : VOV.
Des plats traditionnels lors de la Fête de Doan Ngo. Photo : VOV.

Le Têt Doan Ngo et des traditions

Au Vietnam, le Têt Doan Ngo est une fête pour honorer la mémoire des ancêtres et pour tuer des insectes, car à ce jour, il s’agit de la transition de la période climatique, il fait très chaud, ce qui engendre facilement ainsi des épidémies. À ce jour, des habitants possèdent des mœurs et coutumes pour tuer des insectes et prévenir des maladies.

Aujourd’hui, les gens dans des villages au Vietnam gardent des mœurs d’antan et apprécient grandement ce Têt. Après le Têt Nguyên Dan (Têt traditionnel du Nouvel An), le Têt Doan Ngo est le Têt en parfaite union. Il y a des us et coutumes attachant des gens à leur vie, des enfants arrangent ainsi leur temps pour se réunir avec les membres dans la famille bien qu’ils travaillent très loin de chez eux.

Il s'agit de riz gluant (une variété plus collante) souvent fourré, enveloppé dans des feuilles de bambou du genre Indocalamus, en particulier les espèces Indocalamustessellatus

Après le culte aux ancêtres et aux esprits, toute la famille se réunit pour manger des fruits aigres, du « ruou nêp » (riz gluant cuit et fermenté pendant quelques jours), des « banh tro » (gâteau fait à base de riz gluant, avec de l'eau de cendres d’herbes et de plantes), etc,. pour chasser des insectes et des épidémies.

Selon la tradition de chaque région, en plus des fruits, on mange également différents plats à ce jour. À Hanoi et des provinces du Nord, on mange le « ruou nêp », notamment le « ruou nêp câm » (riz gluant violet cuit et fermenté pendant quelques jours) à ce jour.

Diversité culturelle de trois régions pendant le Têt Doan Ngo

La culture vietnamienne est très riche et diversifiée, chaque région du pays possède des particularités culturelles pendant le Têt Doan Ngo. La plupart des femmes des villages du Nord savent faire du « ruou nêp », elles font ce plat pour le vendre à l’occasion du Têt Doan Ngo dans les villes. Il s’agit d’un plat préféré par des citadins et est très populaire pour le Têt Doan Ngo.

La viande de canard est un plat traditionnel pendant le repas du Têt Doan Ngo des gens du Sud. Photo : VNA.

Tandis qu’au Centre, on ne peut pas s’en passer du « banh u tro » (gâteau de riz gluant (une variété plus collante) souvent fourré, enveloppé dans des feuilles de bambou du genre Indocalamus, en particulier les espèces Indocalamus tessellatus. Toutes les familles achètent trois ou quatre « banh u tro » pour rendre culte aux ancêtres, puis toute la famille les dégustent ensemble.

Dans le Sud, selon la tradition des gens du Nam Bô, la viande de canard est un plat indispensable du repas du Têt de chasser des insectes.

On peut dire que le Têt Doan Ngo est le Têt en mi-année pour commémorer d’abord des ancêtres, puis souhaiter la bonne santé et la guérison des épidémies. Le Têt Doan Ngo est attaché à la croyance de la communauté des Vietnamiens depuis longtemps et est devenu une fête traditionnelle.