Le Vietnam a réalisé des progrès remarquables en matière socioéconomique et de droits de l’homme

Lors du dialogue sur le rapport national du Vietnam dans le cadre du 4e cycle de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, qui a eu lieu à Genève, en Suisse, les pays ont reconnu les politiques et les réalisations du Vietnam en matière de garantie des droits de l’homme ainsi que ses efforts pour mettre en œuvre les recommandations de l’EPU qu’il a acceptées.
 Le président du Conseil mondial de la paix, Pallab Sengupta. Photo : VOV.
Le président du Conseil mondial de la paix, Pallab Sengupta. Photo : VOV.

À cette occasion, le président du Conseil mondial de la paix, Pallab Sengupta, en visite au Vietnam, a accordé à la Radio du Vietnam une interview sur les réalisations vietnamiennes dans la garantie des droits de l’homme et la promotion de la paix dans le monde.

Journaliste : Monsieur, vous êtes venu au Vietnam à de nombreuses reprises. Quelle est votre impression sur les changements du pays ?

Pallab Sengupta : Je suis arrivé au Vietnam pour la première fois en 1985. Je me souviens qu’il fallait environ 2 heures pour aller de l’aéroport à l’hôtel. Les routes étaient encore peu développées. La fois suivante, c’était en 1990, j’ai constaté beaucoup de changements. Maintenant, près de 40 ans se sont écoulés, et je peux voir une forte évolution.

Le Vietnam s’est développé dans tous les domaines, des infrastructures à la vie quotidienne, en passant par la culture et la société, ainsi que la stabilité politique. Je remarque également un grand changement dans la qualité de vie. On peut dire que vous n’êtes pas en retard par rapport aux pays développés, vous progressez même rapidement dans certains domaines. Je crois qu’un jour, le Vietnam pourra devenir l’un des pays développés en tête du monde.

Journaliste : Comment évaluez-vous le chemin parcouru pour garantir et promouvoir les droits de l’homme au Vietnam et pour contribuer à apporter la paix à tous ?

Pallab Sengupta : Le gouvernement vietnamien écoute toujours la voix du peuple pour répondre à ses besoins et améliorer sa vie. Je pense que le Vietnam fait de son mieux pour garantir les droits de l’homme. Vous faites toujours des efforts pour protéger la souveraineté et l’indépendance. Ces deux éléments sont directement liés à votre démocratie et aux droits de vos citoyens. Je salue ces efforts du Vietnam. Il y aura des défis, mais clairement, le Parti et l’État vietnamiens sont très prudents et tentent de résoudre ces difficultés.

Je tiens également à souligner qu’à ses débuts, pour le Vietnam, la paix et l’indépendance étaient toujours deux éléments indissociables. Pendant la période de résistance, le Président Hô Chi Minh cherchait toujours la meilleure façon d’obtenir l’indépendance par des moyens pacifiques. Même s’il y avait des combats sur le front, vous cherchiez toujours à négocier dans la paix. On peut mentionner la signature des Accords de Paris, qui est un symbole des efforts que vous avez déployés, de votre lutte acharnée, mais aussi de votre volonté de négocier en même temps.

Journaliste : Alors, quel type de soutien le Conseil mondial de la paix apportera-t-il au Vietnam dans sa voie pour maintenir et protéger la paix au Vietnam et dans le monde, Monsieur ?

Pallab Sengupta : Je peux dire que le Conseil mondial de la paix est toujours aux côtés du Vietnam. Depuis sa création, jusqu’en 1975, nous avons organisé des centaines de réunions pour discuter de la paix et de l’indépendance pour le Vietnam. Et depuis que le Vietnam a libéré son pays, nous soutenons toujours le pays dans sa nouvelle phase de développement.

Dans le futur, nous voyons que l’ASEAN, avec son rôle central, peut jouer un rôle important dans la construction et la protection de la paix mondiale. Et au sein de l’ASEAN, le Vietnam joue également un rôle très important dans la connexion avec d’autres pays qui coopèrent avec l’ASEAN. C’est le moment où les forces de paix doivent s’avancer plus fermement, montrant l’importance de leur rôle pour prévenir les risques de guerre et de conflit. C’est également l’objectif du Conseil mondial de la paix, et je crois que c’est aussi l’objectif des États membres de l’ASEAN, dont le Vietnam.

Journaliste : Merci beaucoup Monsieur !