Lors de son discours, le vice-ministre Lê Dinh Tho a souligné que, malgré la longue distance géographique, les deux pays s’efforçaient d’élaborer des documents pour créer une base juridique permettant à leurs entreprises d’explorer des opportunités de coopération et d’investissement. Il s’agit d’un accord sur le transport maritime entre le Vietnam et l’Égypte et d’un protocole d’accord sur la coopération dans le secteur maritime entre le ministère vietnamien des Transports et des Communications et le ministère égyptien des Transports, a-t-il indiqué.
Couvrant une superficie de plus de 461 km2, la zone économique du canal de Suez compte quatre zones économiques et six ports maritimes, c’est l’une des routes maritimes internationales les plus importantes. Chaque année, elle reçoit environ 18 000 navires.
« Le Vietnam a besoin d’une coopération internationale dans le secteur maritime, et d’investissements dans le système d’infrastructures, les entrepôts et les technologies reliés à la construction navale afin de construire des flottes participant à la chaîne de transport nationale et internationale. En outre, la formation des ressources humaines joue également un rôle important, non seulement pour les ressources humaines nationales, mais également pour les ressources humaines internationales », a déclaré Lê Dinh Tho.
Le vice-directeur de l’Administration maritime du Vietnam, Hoang Hong Giang, a également exprimé son souhait que l’Égypte devienne un partenaire important du Vietnam pour le développement de routes maritimes sûres et efficaces.
La zone économique du canal de Suez a mis en œuvre ses propres stratégies de développement, divisées en 3 phases. Elle participe également aux accords de libre-échange, de sorte que les marchandises qui y transitent sont exonérées de taxe. Cela lui a permis de trouver plus de clients.
Ses chefs ont également déclaré que la vision de ses stratégies était de faire de cette zone la première zone économique du monde, contribuant activement à au développement socioéconomique de l’Égypte.
La zone a défini des politiques de développement importantes telles que le développement durable, la production des énergies renouvelables, l’utilisation de l’énergie éolienne, le développement de l’industrie des énergies vertes et les engagements à protéger l’environnement.
Elmorsi Salama, ambassadrice d’Égypte au Vietnam, a dit espérer que dans les temps à venir, les deux parties auraient davantage d’échanges et organiseraient des visites dans la zone économique du canal de Suez.
Cela permettra au Vietnam de mieux comprendre le potentiel de coopération avec l’Égypte et à l’Égypte de mieux maîtriser la capacité et les besoins de l’industrie maritime vietnamienne, a-t-elle ajouté.