L’importance de la visite officielle au Vietnam de la Première ministre néo-zélandaise
Parallèlement à la visite en Nouvelle-Zélande du ministre vietnamien des Affaires étrangères Bui Thanh Son (un mois après que la Nouvelle-Zélande a eu levé les restrictions aux frontières liées à l’épidémie de Covid-19), cette visite de la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern montre que les deux pays sont déterminés à tirer le meilleur parti des opportunités de coopération après avoir porté leurs relations bilatérales à un partenariat stratégique intégral en 2020.
Leur partenariat stratégique a été établi sur la base d’une coopération intégrale et des réalisations obtenues dans de nombreux domaines entre les deux pays, notamment le commerce et l’économie, l’agriculture, l’éducation, la défense, le développement et les échanges populaires.
La visite sera une occasion pour la Première ministre Jacinda Ardern de réaffirmer sa volonté de renforcer les relations entre les deux pays.
Pour faire avancer cet objectif, lors de sa visite au Vietnam, elle sera accompagnée de la plus grande délégation d’entrepreneurs de Nouvelle-Zélande souhaitant explorer des opportunités de coopération économique au Vietnam.
Le Vietnam, un marché dynamique et émergent, pourra offrir de nouvelles opportunités économiques à de nombreuses entreprises néo-zélandaises.
Nous avons confiance, car les échanges commerciaux bilatéraux au cours des 6 premiers mois de cette année ont atteint plus de 2,3 milliards de dollars néo-zélandais.
Vers une reprise post-pandémique, cette visite sera également une occasion de reconfirmer que les deux pays s’efforcent d’augmenter la croissance du tourisme et de rouvrir leur porte aux visiteurs étrangers.
Dans l’ensemble, les dirigeants vietnamiens et néo-zélandais chercheront à promouvoir une coopération d’intérêt commun et progressiste dans des domaines bilatéraux clés convenus dans le cadre du partenariat stratégique, et discuteront des conflits auxquelles la région est confrontée.
Les espoirs de l’ambassadrice néo-zélandaise pour cette visite
Elle a dit espérer que cette visite réaffirmerait l’importance et la valeur des relations entre la Nouvelle-Zélande et le Vietnam, d’autant plus que les deux pays et la région s’efforcent de relancer l’économie après la pandémie de Covid-19.
Les activités que la partie néo-zélandaise a prévues lors de cette visite montreront la solidité de ces relations.
Par exemple, le colloque « AgriconnectioNZ : Partenariat stratégique en agriculture » qui sera organisé dans le cadre de la visite montrera la raison pour laquelle le Vietnam et la Nouvelle-Zélande sont devenus des partenaires stratégiques dans ce domaine important.
Les réalisations obtenues après 2 ans de l’établissement du Partenariat stratégique
Ces dernières années, les relations entre le Vietnam et la Nouvelle-Zélande se sont fortement développées.
Au cours des 5 dernières années, les échanges commerciaux bilatéraux ont augmenté de 59 %, atteignant 2,39 milliards néo-zélandais à la fin de 2022, faisant du Vietnam le 15e partenaire commercial de la Nouvelle-Zélande.
Au cours des deux dernières années, le Vietnam a exporté 1,36 milliard néo-zélandais vers la Nouvelle-Zélande, tandis que cette dernière a exporté 1,03 milliard néo-zélandais vers le Vietnam. Cela montre la complémentarité de leurs relations commerciales.
Lorsque la Nouvelle-Zélande a enregistré une croissance d’environ 18 % de ses exportations de fruits frais vers le Vietnam, le Vietnam a également augmenté ses exportations de machines vers la Nouvelle-Zélande de plus de 30 %.
Selon Tredene Dobson, l’un des faits les plus frappants des relations bilatérales au cours des deux dernières années est que, malgré des restrictions de voyage en raison de l’épidémie de Covid-19, les deux pays ont réussi à renforcer leur coopération dans tous les domaines.
Les entreprises des deux pays ont été déterminées à trouver des solutions pour une coopération efficace. Leurs hauts dirigeants ont maintenu leurs échanges réguliers.
Les efforts des entreprises vietnamiennes et néo-zélandaises pour porter les échanges commerciaux au niveau de deux milliards de dollars en 2024
Le Vietnam et la Nouvelle-Zélande font partie des trois grands accords de libre-échange que sont l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP), l’Accord de libre-échange ASEAN Australie–Nouvelle-Zélande (AANZFTA), et l’Accord de Partenariat économique régional global (RCEP), et des forums régionaux tels que l’APEC, ASEAN/EAS et l’ASEM, et plus récemment du Cadre économique indopacifique pour la prospérité (IPEF).
Ces liens économiques régionaux et bilatéraux profonds garantiront le maintien des chaînes d’approvisionnement et la réduction des obstacles au commerce international.
La Nouvelle-Zélande est un marché libre et ouvert. Son avantage est de tirer parti des produits, des compétences et de l’expertise fournis par ses partenaires commerciaux.
Et le Vietnam, avec sa capacité de fabrication connue dans le monde, répondra exactement au besoin de Nouvelle-Zélande.
Bien que la population néo-zélandaise soit relativement modeste, à environ 5 millions d’habitants, contre 98 millions d’habitants pour le Vietnam, ce dernier a en fait bénéficié de l’excédent commercial de la Nouvelle-Zélande.
Nouvelles opportunités de coopération
Les prochaines rencontres de la Première ministre Jacinda Ardern avec de hauts dirigeants vietnamiens aideront les deux parties à continuer de renforcer leur confiance mutuelle et à réaffirmer leurs engagements pour le bénéfice commun. Cela conduira certainement à une coopération encore plus étendue entre les deux parties.
De plus, les activités entre les délégations commerciales des deux pays, en présence de la Première ministre Jacinda Ardern et des décideurs politiques vietnamiens et néo-zélandais, permettront d’établir des liens significatifs, de discuter des moyens de promouvoir le commerce bilatéral et d’explorer des opportunités de coopération.
Les dirigeants examineront les opportunités de coopération dans la lutte contre le changement climatique.
Les deux parties coopéreront étroitement dans le cadre de mécanismes bilatéraux et multilatéraux sur la sécurité et la sûreté maritimes afin de promouvoir le respect de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (UNCLOS).
Les efforts doivent se concentrer sur la liberté de navigation et de survol dans la région afin de promouvoir le libre-échange, la confiance mutuelle et le règlement pacifique des différends, dont ceux en Mer orientale, conformément au droit international, en particulier de la CNUDM, et dans le respect de la procédure diplomatique et judiciaire.
