Lors de cette rencontre organisée à Tianjin, Pham Minh Chinh a rappelé que son pays considérait "le développement des relations avec la Chine comme une exigence objective, un choix stratégique naturel et une priorité absolue" dans sa politique étrangère.
Il a ajouté que le Vietnam était prêt à travailler avec la Chine et avec d’autres partenaires pour renforcer le multilatéralisme, soutenir le développement durable et contribuer à la résolution des grandes questions internationales et régionales.
Le chef du gouvernement vietnamien a proposé au dirigeant chinois plusieurs pistes de coopération. Parmi elles figurent l’élargissement de l’accès du marché chinois aux produits agricoles vietnamiens de qualité, une intensification du soutien au transfert de technologies, ainsi qu’une coopération accrue dans les services numériques, notamment dans le commerce électronique et l’intelligence artificielle.

Pham Minh Chinh a également évoqué l’application de solutions basées sur l’IA dans des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, les transports et l’agriculture. Enfin, il a proposé de renforcer la coopération énergétique, en particulier dans le domaine des énergies propres et des échanges d’électricité.
De son côté, Xi Jinping a salué l’engagement vietnamien et appelé à intensifier les échanges stratégiques.
Il a insisté sur la nécessité d’approfondir la connectivité entre les deux pays, qu’il s’agisse des infrastructures de transport, de la modernisation des postes-frontières ou encore de la mise en place de zones économiques transfrontalières.
Le dirigeant chinois a par ailleurs exprimé le souhait d’organiser les célébrations marquant le 75ᵉ anniversaire des relations diplomatiques sino-vietnamiennes.
Pékin souhaite aussi promouvoir le programme dit du "Itinéraire rouge", destiné à accueillir de jeunes Vietnamiens dans des programmes d’études et de recherche en Chine.
Les deux dirigeants ont également abordé la question des différends maritimes. Ils ont réaffirmé leur volonté de respecter les engagements pris par leurs prédécesseurs et de privilégier le dialogue afin de gérer les tensions de manière pacifique.
Cette approche vise, selon eux, à maintenir un environnement régional stable, propice à la coopération et au développement.