Le Vietnam réitère son appel à un cessez-le-feu à Gaza

Le Vietnam a exprimé mercredi 24 janvier devant le Conseil de Sécurité de l’ONU sa profonde préoccupation face à la situation de l’instabilité croissante au Moyen-Orient, soulignant la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Le ministre conseiller Nguyên Hoàng Nguyên, chef adjoint de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU. Photo : VOV.
Le ministre conseiller Nguyên Hoàng Nguyên, chef adjoint de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU. Photo : VOV.

Le ministre conseiller Nguyên Hoàng Nguyên, chef adjoint de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU, a déclaré qu’après plus de 100 jours de conflit à Gaza, la grave préoccupation de la communauté internationale concernant la situation humanitaire n’a fait que s’aggraver.

Le nombre « effarant » de victimes, principalement des femmes et des enfants, souligne selon lui la nécessité cruciale d’un cessez-le-feu immédiat. Le représentant a condamné les attaques aveugles menées contre les civils et les infrastructures essentielles, en violation du droit international humanitaire.

Ces développements, qui s’ajoutent aux incidents en mer Rouge, soulignent selon lui la nécessité d’observer le droit international, de faire preuve de retenue maximale, de s’abstenir de tout acte susceptible d’exacerber les tensions et d’instaurer un environnement favorable à un dialogue de paix.

Les résolutions du Conseil de sécurité adoptées jusqu’à présent n’ont pas réussi à endiguer la destruction et la souffrance, a constaté le représentant, avant d’exhorter cet organe à redoubler d’efforts pour remédier de toute urgence à cette crise.

Nguyên Hoàng Nguyên a réaffirmé la position du Vietnam de soutenir résolument la solution à deux États, Israël et Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité, dans des frontières sûres et reconnues sur la base des lignes de 1967, et ayant l’un et l’autre pour capitale Jérusalem.

S’exprimant lors du débat ministériel du Conseil de Sécurité sur le Moyen-Orient, présidé par le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, dont le pays occupe la présidence tournante en janvier, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a averti que les risques d’une escalade régionale accrue étaient en effet devenus réalité

Le chef de l’ONU a renouvelé son appel à « un cessez-le-feu humanitaire immédiat » et a exigé «la libération immédiate et inconditionnelle de tous otages ». Il a souligné que les trois derniers mois ont été « catastrophiques » pour les civils palestiniens à Gaza. « La population entière de Gaza subit une destruction à une échelle et à une vitesse sans précédent dans l’histoire récente ».

Il a exhorté toutes les parties à s’abstenir de toute rhétorique incendiaire et de toute activité de nature à alimenter les tensions. Jugeant la situation en Mer Rouge très préoccupante, il a estimé capitale une désescalade, en appelant à la cessation de toutes les attaques contre les navires marchands.

Enfin, il a estimé qu’une paix durable entre Palestiniens et Israéliens ne pouvait venir que de la solution des deux États.

Il a demandé la concrétisation des besoins sécuritaires des Israéliens et des aspirations légitimes des Palestiniens à un État indépendant.

VNA/NDEL