Un engagement constant en faveur de la santé et de l’éducation au Vietnam
Selon Rad Kivette, directeur général de VinaCapital Foundation (États-Unis), la Fondation VinaCapital œuvre au Vietnam depuis près de vingt ans, tandis que Rad Kivette y est engagé depuis environ vingt-cinq ans. Il réaffirme son engagement à long terme envers le Vietnam, notamment dans le soutien aux enfants et aux femmes.
Les programmes de la fondation se concentrent sur la santé communautaire, les activités artistiques destinées aux enfants, le traitement du cancer et le renforcement des capacités.
Des millions de dollars ont été investis dans des équipements médicaux, la formation de médecins au niveau des districts et le déploiement de nombreux projets dans les localités présentant une forte demande.
Outre la santé, l’éducation constitue également une priorité, en particulier l’accompagnement des jeunes filles issues des minorités ethniques en zone rurale.
Rad Kivette souligne que la VUFO est une partenaire clé facilitant les activités de la Fondation dans 34 provinces et villes, et exprime le souhait de poursuivre cette coopération au service du Vietnam.
Faciliter davantage les procédures de visa
COPION est actif au Vietnam depuis huit ans, avec un engagement constant dans le soutien éducatif et l’envoi de nombreuses équipes de bénévoles sud-coréens dans les écoles primaires et collèges, a souligné Kim Jae Chul, représentant en chef de COPION au Vietnam. Ces missions permettent aux volontaires d’échanger sur le plan culturel et de contribuer aux communautés locales.
L’organisation soutient également les familles multiculturelles vietnamo-coréennes à travers deux centres situés à Hanoï et Hai Phong. Cependant, elle rencontre des difficultés liées aux dossiers d’autorisation de projets et aux procédures de visa pour ses employés étrangers.
COPION espère continuer de bénéficier de l’appui de la VUFO, notamment en matière de simplification des démarches de visa afin d’améliorer l’efficacité de ses actions. À l’avenir, l’organisation réaffirme son engagement aux côtés de l’éducation vietnamienne et du soutien aux familles multiculturelles.
Renforcer la priorité accordée au changement climatique et au vieillissement démographique
Active depuis environ trente ans au Vietnam, la JICA coopère avec de nombreux partenaires pour rechercher des solutions aux défis du développement. La VUFO demeure une partenaire essentielle facilitant la mise en œuvre de ses projets.
Selon Keisuke Yoshimura, représentant de la JICA au Vietnam, dans un contexte marqué par le changement climatique et le vieillissement démographique au Vietnam, l’accent accru que pourrait mettre la VUFO sur ces domaines permettrait aux deux parties de poursuivre une coopération efficace et de contribuer au développement durable du pays.
Poursuivre la mise en œuvre de la pensée de Ho Chi Minh en matière de diplomatie populaire
Nguyen Van Huynh, ancien ambassadeur du Vietnam au Brésil, rappelle l’année 1950, lorsque le Président Hô Chi Minh adressa une lettre au Congrès fondateur du Comité vietnamien pour la défense de la paix mondiale, première organisation multilatérale de diplomatie populaire, précurseur de la VUFO.
Selon lui, dans le contexte actuel, la VUFO doit continuer de mettre en œuvre la pensée de Hô Chi Minh sur la diplomatie populaire, en reliant ce travail aux mouvements internationaux pour la paix.
Depuis le IIe Congrès du Parti en 1951, l’élargissement de la diplomatie populaire constitue une mission récurrente. Aujourd’hui encore, cet esprit doit être maintenu afin de diffuser la compréhension mutuelle et d’attirer une participation accrue des partenaires internationaux.
Nguyen Van Huynh souligne la nécessité de bâtir un corps de cadres de la diplomatie populaire professionnels, compétents en langues étrangères, maîtrisant les aspects culturels et économiques, et imprégnés des orientations stratégiques pour répondre aux exigences de la nouvelle conjoncture.
Le peuple comme passerelle reliant les entités souhaitant coopérer ou investir au Vietnam
Nguyen Viet Loan, vice-président et secrétaire général de l’Association d’amitié Vietnam – Thaïlande, souligne que le XIIIe Congrès du Parti a, pour la première fois, défini clairement le rôle pionnier de la diplomatie dans la création d’un environnement de paix, de stabilité, la mobilisation de ressources extérieures et le renforcement de la position du pays.
Dans un contexte régional fluctuant, la diplomatie populaire contribue à promouvoir la coopération, attirer les investissements et soutenir l’accès des produits vietnamiens aux marchés internationaux grâce au lien avec la diaspora et les amis étrangers.
Malgré un espace de coopération réduit avec les grands groupes thaïlandais, de nombreuses opportunités demeurent avec les petites et moyennes entreprises, notamment les start-up.
Outre son rôle de passerelle amicale, l’Association d’amitié Vietnam – Thaïlande envisage d’établir des groupes ou des centres de services culturels, touristiques et d’investissement pour connecter les entités souhaitant collaborer ou faire des affaires au Vietnam.
Valoriser le programme « Uom mam huu nghi »
Uch Leang, chercheur de l’Académie royale du Cambodge (RAC), président de l'Association des anciens élèves cambodgiens étudiant au Vietnam (CAVA), recommande de poursuivre l’expansion du programme « Uom mam huu nghi », une initiative de l’Association d’amitié Vietnam – Cambodge visant à renforcer la compréhension mutuelle et les liens entre les populations des deux pays.
Le programme permet aux familles vietnamiennes de parrainer et d’accompagner les étudiants cambodgiens poursuivant leurs études au Vietnam, en facilitant leur intégration culturelle et sociale.
L’extension du modèle aux étudiants vietnamiens au Cambodge approfondirait encore davantage les relations entre les jeunes générations des deux pays. Selon lui, ces activités humanistes consolident la base des relations Vietnam – Cambodge et nourrissent l’amitié ainsi que la coopération bilatérale.
Uch Leang propose également que les réunions alternées entre les associations d’amitié des deux pays soient ouvertes et inclusives, permettant à davantage d’organisations, d’entreprises, d’associations d’anciens étudiants, d’organisations de jeunesse, de femmes ou culturelles, de participer au partage d’informations, à la résolution des difficultés et à la recherche de nouvelles initiatives. Cela contribuerait à renforcer la solidarité, la coopération intégrale et l’esprit de proximité et de soutien mutuel au sein des communautés des deux pays.