De nombreux articles tels que "Une perte irréparable pour Cuba" et "Le Vietnam a perdu un leader de classe mondiale" ont été publiés à la Une de journaux électroniques comme Granma, Prensa Latina, CAN, Cubadebate, Radiorebelde, Radiohc, Cubasi, et Radioreloj.
Les articles incluent les messages de condoléances du général Raúl Castro Ruz, et du premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président cubain, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, envoyés au président To Lam. Les dirigeants cubains ont exprimé leur profond regret devant le décès du leader vietnamien.
"Le décès de Nguyên Phu Trong est une perte irréparable pour Cuba. Cuba se souviendra toujours de lui comme d'un grand frère, quelqu'un qui a promu sans relâche les relations d’amitié particulières entre les deux Partis, les deux Assemblées nationales, les deux gouvernements et les deux peuples".
Les messages soulignent que la vie et la carrière de Nguyên Phu Trong sont un héritage inestimable pour les générations futures. Ses contributions au Parti communiste du Vietnam, son application créative du marxisme-léninisme et de la pensée de Hô Chi Minh, et sa vision des relations internationales sont des contributions exceptionnelles à l’édification du socialisme au Vietnam. Cela se traduira par de nouvelles victoires sous la direction du Parti communiste du Vietnam. "Nous sommes convaincus que l'exemple personnel, l'héritage intellectuel et la carrière politique de Nguyên Phu Trong inspireront le peuple vietnamien".
Les dirigeants cubains ont également affirmé leur volonté de continuer à renforcer les relations fraternelles entre Cuba et le Vietnam.
Selon les médias cubains, tout au long de sa carrière politique, Nguyên Phu Trong a activement promu les relations spéciales de fraternité et de confiance mutuelle entre Cuba et le Vietnam.
Le 19 juillet, le journal cubain cubadebate.cu a publié un article du docteur Ruvislei González Saez, soulignant les grandes contributions de Nguyên Phu Trong au développement du Vietnam.
Selon l’auteur, Nguyên Phu Trong est un dirigeant rare, un stratège politique, un théoricien du système sociopolitique, très aimé de son peuple.
Nguyên Phu Trong est le seul haut dirigeant vietnamien à avoir occupé trois mandats consécutifs depuis le début du Renouveau (Doi moi), grâce à son leadership. Sa pensée théorique a été mise en pratique avec des résultats importants dans la transition vers le socialisme au Vietnam.
L'article souligne que Nguyên Phu Trong est considéré comme l'un des politiciens vietnamiens les plus éminents dans le domaine de la théorie, apportant des contributions significatives à la compréhension des complexités de la construction du socialisme et des particularités historiques et culturelles de son pays.
Sa pensée a laissé un héritage et des leçons importantes pour la communauté socialiste internationale. Le Vietnam d’aujourd’hui est un pays plus grand, plus fort, et jouit d'un grand prestige international, écrit l'auteur.
L'auteur souligne en outre le rôle de Nguyên Phu Trong dans la lutte contre la corruption, conduisant à accroître la transparence et le leadership du Parti communiste du Vietnam.
Sous la direction de Nguyên Phu Trong depuis 2011, le Vietnam est passé d'un pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure à l'un des derniers tigres asiatiques et devrait atteindre un revenu élevé d'ici 2045. La qualité de vie des Vietnamiens s’est considérablement améliorée.
En politique étrangère, sous sa direction, le Vietnam a développé des relations internationales réussies avec une "diplomatie du bambou", basée sur le principe des "quatre non".
Il a promu la politique "d'être ami avec tout le monde", permettant un grand équilibre avec les grandes puissances mondiales et des relations de haut niveau avec elles.
Il a renforcé les relations spéciales avec le Laos, le Cambodge et Cuba, et les partenariats stratégiques intégraux avec la Chine, la Russie, les États-Unis, l'Inde, la République de Corée, le Japon et l'Australie.
Nguyên Phu Trong a personnellement promu les relations avec Cuba, notamment avec les dirigeants Fidel et Raúl Castro Ruz, ainsi qu'avec le premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président cubain, Miguel Díaz-Canel.
Non seulement le Vietnam a perdu un grand leader, mais le monde a perdu l’un de ses dirigeants les plus sages. Il laisse un grand héritage théorique et pratique, conclut l'auteur.