L’enquête BCI, menée par Decision Lab entre les 10 et 27 mars 2025, a été réalisée avant l’introduction de nouvelles taxes douanières par les États-Unis, ainsi que des changements rapides dans la politique commerciale internationale.
Selon le rapport, 42 % des entreprises interrogées adoptent une position neutre concernant l'environnement des affaires.
À ce moment-là, la croissance économique stable du Vietnam, ainsi que des prévisions positives concernant le PIB, ont apaisé les inquiétudes des investisseurs.
Par ailleurs, les entreprises ont exprimé une appréciation de la reprise de la consommation, du commerce et du tourisme, jugée comme un signe encourageant.
Le rapport souligne également que les entreprises européennes apprécient la flexibilité du Vietnam dans ses relations internationales, renforcée par l’approche subtile mais résolue du gouvernement face aux défis mondiaux.
En somme, 68 % des dirigeants d’entreprises européennes interrogés ont indiqué qu’ils recommanderaient le Vietnam comme destination d’investissement, illustrant ainsi leur engagement à long terme.
Les réformes structurelles du gouvernement ont également retenu l’attention de la communauté des entreprises européennes au Vietnam.
En ce qui concerne la rationalisation de l’appareil administratif, de nombreuses entreprises espèrent des progrès significatifs d'ici 2026.
Au sujet de la fusion de certaines provinces, plus de 40 % des entreprises estiment que ces changements pourraient améliorer l’efficacité administrative et simplifier la réglementation.
Environ 44 % des entreprises interrogées estiment que leurs activités seraient plus efficaces si le Vietnam réduisait le nombre de provinces à moins de 30. Selon EuroCham, dans le contexte des réformes internes du Vietnam et des défis extérieurs, la communauté des entreprises européennes conserve sa confiance dans les perspectives de développement du pays.
Le président d’EuroCham, Bruno Jaspaert, a souligné que la résilience de l’économie vietnamienne ne reposait pas seulement sur les chiffres de croissance, mais aussi sur sa capacité d’adaptation, tant sur le plan structurel qu’en matière de stratégie étrangère dans un monde globalisé en constante évolution.
Selon Bruno Jaspaert, les nouveaux défis qui apparaissent en continu nécessitent une cohésion accrue pour transformer les difficultés en opportunités.