S’exprimant lors d’une réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU sur l’évaluation de l’exécution de la résolution 2118 (2013) du Conseil concernant les armes chimiques en Syrie, et de la résolution 2118 (2013) du Conseil, tenue le 4 octobre à New York, l'ambassadeur Pham Hai Anh, chef adjoint de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU, a pris note de l’engagement continu entre le Secrétariat technique de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et la Syrie, en particulier entre l’Équipe d’évaluation des déclarations et l’Autorité nationale syrienne.
Il a appelé à un dialogue étroit et à la coopération afin de faire face à toutes les questions en suspens pour faciliter le travail de l’OIAC et la mise en œuvre de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques. Pour le Vietnam, des consultations techniques constructives et non politisées entre le Secrétariat technique de l’OIAC et les autorités syriennes sont le seul moyen de résoudre toutes les lacunes, incohérences et divergences identifiées et de mettre ainsi un terme à cette longue affaire.
Le représentant du Vietnam a condamné sans équivoque l’utilisation d’armes chimiques, où que ce soit, et a réitéré son soutien à la coopération entre le Secrétariat technique de l’OIAC et les États parties à la Convention afin d’en assurer la pleine mise en œuvre de celle-ci.
Pour atteindre cet objectif, a fait valoir le diplomate, le travail de l’OIAC devrait être réalisé de la manière la plus complète, objective et impartiale possible. Il s’est dit préoccupé par la divergence de longue date de la communauté internationale sur la question des armes chimiques en Syrie. Pour conclure, il a souligné la nécessité d’un règlement politique global de la crise en Syrie, « la seule voie vers la paix, la stabilité et le développement pour le peuple syrien ».
Mme Izumi Nakamitsu, Haute-Représentante pour les affaires du désarmement, a présenté les informations les plus récentes sur la mise en œuvre de la résolution 2118 (2013) concernant l’élimination du programme chimique de la République arabe syrienne et indiqué que, depuis la dernière réunion du Conseil sur cette résolution, tenue le 2 septembre 2021, le Bureau des affaires de désarmement a été en contact régulier avec ses homologues de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
Mme Nakamistu a dit avoir eu également des entretiens téléphoniques avec le Directeur général de l’OIAC, comme le veut la pratique, dont le dernier, le 1er octobre. Les mesures dues à la pandémie ont eu des répercussions sur la capacité de déplacement mais le Secrétariat continue son travail et ses discussions avec la République arabe syrienne, a assuré la haute fonctionnaire. Le Secrétariat technique, notamment, continue de demander au Gouvernement syrien de déclarer les installations de produits chimiques.
Lors de la réunion, les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur inquiétude quant à l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie et ont appelé à une coopération accrue pour empêcher cela.