Renforcement des relations entre le Vietnam et la France

L’assistante du ministre des Affaires étrangères, Nguyên Minh Hang, a suggéré que la France et l’UE alignent la mise en œuvre de la stratégie indopacifique avec la vision de l’ASEAN pour la région (AIOP).
L’assistante du ministre des Affaires étrangères, Nguyên Minh Hang (à droite) et Marc Abensour, ambassadeur de France chargé de l’Indo-Pacifique. Photo: baoquocte
L’assistante du ministre des Affaires étrangères, Nguyên Minh Hang (à droite) et Marc Abensour, ambassadeur de France chargé de l’Indo-Pacifique. Photo: baoquocte

Le 3 mars à Hanoi, elle a reçu Marc Abensour, ambassadeur de France chargé de l’Indo-Pacifique en visite au Vietnam.

Elle a hautement apprécié la visite au Vietnam de Marc Abensour qui contribuera à enrichir les activités célébrant le 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques et le 10e anniversaire de l’établissement du Partenariat stratégique entre le Vietnam et la France en 2023.

Elle a proposé aux ministères des Affaires étrangères des deux pays de servir de passerelle afin d’approfondir davantage le Partenariat stratégique entre les deux pays.

Marc Abensour, quant à lui, a affirmé que la France attachait une grande importance à son Partenariat stratégique avec le Vietnam.

Il a souligné que le Vietnam était l’un des principaux partenaires de la politique de la France dans la région Indo-Pacifique.

Il a pris en haute estime le rôle central de l’ASEAN, affirmant que la France souhaitait renforcer sa coopération avec l’ASEAN en général et le Vietnam en particulier pour contribuer au maintien de la paix, de la stabilité et de la prospérité de la région.

« La France espère promouvoir ses relations avec l’ASEAN dans la santé, les infrastructures, le développement durable et la lutte contre le changement climatique, contribuant ainsi au renforcement de la coopération entre le Vietnam et la France.

Nguyen Minh Hang s’est félicitée des initiatives de la France pour contribuer à l’ASEAN.

Elle a proposé à la France de participer aux mécanismes de coopération sous-régionale du Mékong pour mettre en œuvre des programmes et des contenus spécifiques, notamment dans les infrastructures de qualité, la réponse au changement climatique, l’utilisation durable des ressources naturelles des pays, et le règlement des défis sécuritaires non traditionnels visant à réduire l’écart de développement dans la région.

Les deux parties ont également affirmé l’importance d’assurer la liberté de navigation et de survol, ainsi que la sécurité et la paix en mer Orientale en soulignant le rôle de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (UNCLOS 1982) en tant que cadre juridique pour toutes les activités en mer et dans les océans.