Ouverture de l’OSSO au profit de femmes rapatriées à Can Tho

Nhân Dân en ligne - Le Comité central de l’Union des femmes du Vietnamien, en coordination avec l’Association des femmes de Can Tho, a organisé le 3 mars une cérémonie d’ouverture du 2e office de services « Une destination » (OSSO - One Stop Service Office) au Vietnam, dans le but de soutenir des femmes rapatriées et leur famille.

Cérémonie d’ouverture de l'OSSO de Can Tho. Photo : Tuoitre.
Cérémonie d’ouverture de l'OSSO de Can Tho. Photo : Tuoitre.

L’OSSO de Can Tho se situe au Centre pour le développement des femmes du Delta du Mékong. Auparavant, l’OSSO de Hanoi avait été ouvert en octobre 2020.

Selon Ha Thi Nga, présidente de l’Union des femmes du Vietnam, il s’agit d’une activité dans le cadre du projet « Renforcer la capacité des agences vietnamiennes à soutenir la réintégration durable des femmes rapatriées et de leur famille », mis en œuvre à partir de mars 2020, financé par l’Agence sud-coréenne de coopération internationale (KOICA) et bénéficié de l’assistance technique de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). L’OSSO est créé sur la base de la recherche et des besoins réels des femmes rapatriées.

Les femmes rapatriées ont une bonne occasion d’accéder aux services de soutien nécessaires en matière juridique, psychologique, éducative et de formation professionnelle, d’emploi, de prêts, de soins sanitaires, ainsi que de prévention des mauvais traitements contre les femmes et les enfants, de la violence familiale et sexiste.

En outre, l’OSSO contribue également à faciliter la connexion entre les femmes migrantes, entre les femmes migrantes et les départements, agences, organisations et localités, à travers les services. Cet office aide aussi la localité à construire un réseau entre les départements, agences et branches pour fournir des services de soutien aux femmes rapatriées et à leur famille.

Selon l’Union des femmes du Vietnam, les femmes vietnamiennes mariées à un ressortissant étranger font face à de nombreuses difficultés après son retour au pays pour mener à bien les procédures légales liées aux enfants, trouver des opportunités d’emploi et se réinsérer dans la communauté. Les résultats d’une première étude en juillet 2020 sur l’expérience du rapatriement des femmes migrantes montrent que plus de 55% des femmes vietnamiennes divorcées après un mariage avec un mari sud-coréen sont rentrées au Vietnam sans papier de divorce légal.