Les pays ont convenu de renforcer la position de principe de l'ASEAN sur la Mer Orientale, en mettant l'accent sur le respect du droit international et la résolution pacifique des différends sur la base du droit international et de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) de 1982. Ils ont hautement apprécié les efforts du Laos en tant que président de l’ASEAN en 2024 et de l'Envoyé spécial du Président pour le Myanmar, soulignant que le consensus en 5 points était le document guidant les efforts de l'ASEAN pour soutenir le Myanmar.
Lors de la session, le Premier ministre Pham Minh Chinh a estimé qu’il était nécessaire à l'ASEAN de s'unir et de promouvoir une voix commune appelant à la fin des guerres et des conflits et à trouver des solutions pour ramener la paix sur la base du respect du droit international.
Selon lui, il est également important que l'ASEAN soit plus proactive en tirant parti des opportunités et des moteurs de croissance, en promouvant la transformation numérique, le développement vert, la réponse au changement climatique ainsi que de nombreux autres domaines potentiels de coopération émergents.
Concernant la Mer Orientale, le Premier ministre a souligné que les différends concernant la souveraineté maritime dans cette zone devaient être résolus par des moyens pacifiques sur la base du droit international, en particulier de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982. Il a appelé toutes les parties à respecter les intérêts et les droits souverains des pays concernés, soulignant la nécessité d'assurer la sécurité, la sûreté et la liberté de navigation et de survol en Mer Orientale. Il a appelé les pays membres de l'ASEAN à s'unir et à renforcer le rôle et la position commune de l’ASEAN en Mer Orientale.
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| Session restreinte du 45e Sommet de l'ASEAN. Photo : VNA |
Concernant le Myanmar, Pham Minh Chinh a hautement apprécié le rôle du Laos en 2024 et des présidents précédents pour aider le Myanmar à trouver des solutions sur la base du consensus en 5 points. Cependant, jusqu’à présent, l’efficacité s’avère encore limitée. Cette réalité exige que l’ASEAN adopte une nouvelle approche.
Le Premier ministre a affirmé que la solution pour le Myanmar devait être décidée par le peuple birman, espérant que les parties concernées au Myanmar dialogueraient et négocieraient pour mettre fin au conflit, sans affecter la population ni entraîner de conséquences négatives sur la sécurité de la région.
Suggérant que les parties concernées au Myanmar travaillent ensemble pour trouver une solution à ce problème, le Premier ministre a déclaré que l'ASEAN devait promouvoir son rôle de passerelle pour créer les conditions permettant aux parties concernées de dialoguer et de négocier. Dans ces efforts, l’ASEAN doit renforcer la solidarité, l’unité et promouvoir son rôle central.
