Ce fut laborieux mais les Diables ont assuré l’essentiel avec leur victoire sur le plus petit des scores face au Portugal en huitièmes de finale. Place désormais à l’Italie pour une rencontre qui s’annonce une fois de plus indécise.
Si la Belgique s’est montrée à court d’idées offensivement lors du 1/8 de finale, son trio défensif a lui rassuré, repoussant avec courage les assauts portugais. En tête d’affiche : Thomas Vermaelen, qui a mis dans sa poche un certain Cristiano Ronaldo. A ses côtés, l’ancien duo des Spurs de Tottenham, Toby Alderweireld et Jan Vertonghen, a également montré toute sa solidité.
L’interrogation qui subsiste du côté des Diables Rouges se trouve plutôt à l’avant, avec la présence ou non de Kevin De Bruyne et d’Eden Hazard, tous deux sortis blessés face au Portugal. Sans ces deux cadres, Dries Mertens et Yannick Carrasco devraient alors élever leur niveau de jeu.
En face, l’Italie a réalisé une excellente phase de groupes avec un beau 9/9 à la clé. Alors qu’ils avaient fait preuve de sérénité lors de leurs trois premières rencontres, les Italiens ont longtemps tremblé face à la modeste équipe d’Autriche. La Squadra s’est finalement imposée dans la douleur à l’issue des prolongations (2 - 1) et a donc prolongé sa série de matches sans défaite (31).
Petite statistique intéressante avant ce choc entre deux favoris au trophée : lors de ses 3 derniers quarts de finale à l’Euro, l’Italie a chaque fois été jusqu’aux tirs au but avec comme bilan une victoire (face à l’Angleterre en 2012) et deux défaites (face à l’Espagne en 2008 et l’Allemagne en 2016). Thibaut Courtois est prévenu.