Placé sous les auspices de l’Académie diplomatique du Vietnam, l’évènement a réuni en présentiel 60 conférenciers venus de 30 pays et territoires, 90 représentants des organes diplomatiques et près de 500 autres délégués virtuellement.
Les participants ont souligné le rôle central de l’ASEAN dans les relations avec les grandes puissances, dans la gestion des crises et dans la promotion de la coopération dans la région.
Ils ont également insisté sur la nécessité de maintenir l’ordre en Mer Orientale, conformément au droit international, notamment la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (UNCLOS).
De nombreux experts ont affirmé que le verdict de 2016 de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye devait permettre de réduire les litiges en Mer Orientale dans la mesure où il avait clarifié les bases juridiques d’un certain nombre de questions relatives à cette région maritime.
D'autres ont déclaré que les discussions des notes diplomatiques entre les pays concernant la Mer Orientale montre que la majorité soutient l'utilisation de l'UNCLOS comme base juridique unique et complète pour déterminer les revendications maritimes et exercer les droits souverains et de juridiction des États.
Les chercheurs ont mis l'accent sur les facteurs qui provoquent des perturbations de la chaîne d'approvisionnement, une augmentation des coûts et une pénurie de main-d'œuvre et discuté des solutions pour restaurer la route maritime dans les temps à venir.
Ils ont enfin souligné l’importance de la recherche scientifique et de la protection de l’environnement maritime pour promouvoir la paix et la coopération dans la région.
Le Dr Pham Lan Dung, directeur par intérim de l'Académie diplomatique du Vietnam, a déclaré que les propositions soulevées lors du symposium contribueront à améliorer la sensibilisation du public au maintien de la coopération et de la paix en Mer Orientale dans le contexte du monde confronté aux difficultés causées par le COVID-19 et chaque personne s'efforçant de s'adapter à la nouvelle normalité.