Concours de cuisson de riz

Nhân Dân en ligne - Dans la région du delta du fleuve Rouge, pendant les fêtes ou les jours du Têt, le concours de cuisson de riz est toujours une activité bien animée.

Photo: Nhan Dan
Photo: Nhan Dan

On a plusieurs façon de cuire du riz, comme au village Chuong, la candidate doit à la fois faire du riz à la vapeur, de porter un bébé et de surveiller un crapeau pour qu’il ne sorte pas d’un cercle de craie par terre. Au village Tich Son, le règle du concours veut que le riz cuit dans la marmite en terre soit lisse et épais comme du riz compresse. A Nghia Dô (Hanoi), le concours se déroule sur un large terrain, d'où son nom "terrain de concours de cuire du riz".

Dans le roulement rapide des tambours, la candidate charmante en costume traditionnel, portant un chapeau plat en latanier attaché avec une lanière à franges, prend une palanche de bambou avec deux petites marmites suspendues à deux extrémités. Elle est accompagnée de deux jeunes filles qui courent après d'elle en prenant deux torches en flamme en dessous des mar­mites. Les candidates sont entourées des spectateurs qui acclament de curiosité et d'admiration. C'est l'ambiance du concours de faire du riz des filles au village Chuong.

Le concours de cuire du riz existe depuis des lustres. Autrefois, ces concours étaient organisés dans la cour de la maison com­munale et les candidates devaient être vierges. En faisant du riz, elles portaient chacune un bébé de six à sept mois qui n'était pas leur parent. Le critère strict pour tous les concours : le riz cuit devait être délicieux. Car les anciens croyaient que pour avoir le bonheur familial, la femme devait être une bonne ménagère. C'est pour cette raison que les occupations ménagères étaient bien estimées à travers des concours aux fêtes traditionnelles.

Entre vingt et vingt-cinq minutes, les candidates doivent accomplir tout le processus de la cuisson du riz: laver le riz, enlever des impuretés, laver la marmite, faire du feu, cuire le riz. Les filles viet­namiennes savent bien que le bon riz dépend de nombre de facteurs : expérience pour distinguer le riz, choisir une marmite convenable, bien mesurer de l'eau, régulariser le feu... Pressées par les roulements de tambours, les candidates doivent dou­bler le pas. Dans une telle posture, bien entretenir le feu, c'est déjà chose difficile, sans parler de le régulariser pour que le riz ne soit pas trop cuit. Après six ou sept tours de marche autour de la cour, le riz commence à sentir bon. Quand la chemise des candidates est souillée de sueur, le riz est à sec. Et marcher encore deux tours autour de la cour, le riz est cuit, bien prêt à gouter. Le jury donne les points devant les spectateurs.