Efforts pour promouvoir le dialogue entre l'Iran et les États-Unis

Nhân Dân en ligne - Selon l'Agence d’Information vietnamienne et l'Agence Reuters du 3 octobre, le ministre français des Affaires étrangères, J. Brian, a déclaré qu'il restait un mois à l'Iran et aux États-Unis pour engager un dialogue visant à réduire les tensions au Moyen-Orient, avant que Téhéran ne prenne de nouvelles mesures de renforcement des activité nucléaires.

Efforts pour promouvoir le dialogue entre l'Iran et les États-Unis

Le ministre J.Drian a estimé que les initiatives visant à réduire les risques du conflit au Moyen-Orient n'avaient pas abouti, et a appelé l'Iran et les États-Unis à agir avant le 6 novembre, date butoir du Gouvernement iranien de renoncer aux engagements de l'accord nucléaire signé en 2015.

* Le 2 octobre, le Président iranien, H. Rouhani, a critiqué son homologue américain, D. Trump, pour ne pas avoir considéré les efforts français plaidant pour une conversation téléphonique historique entre les deux dirigeants la semaine dernière. Le Président H. Rouhani a déclaré que l'Iran était prêt à mener des « négociations fructueuses » avec les États-Unis, mais que la proclamation répétée du Président américain de sanctions renforcées à Téhéran avait empêché les contacts.

* Des sources françaises ont déclaré que le Président américain D. Trump avait téléphoné à son homologue iranien le 24 septembre en marge de la 74e Assemblée générale des Nations Unies, mais que le Président iranien avait refusé de répondre à l'appel. L’appel a été lancé dans le contexte des efforts diplomatiques du Président français E. Macron pour promouvoir une rencontre historique entre Téhéran et Washington, dans l’espoir de réduire le risque de conflit au Moyen-Orient.

* Dans l'intervalle, lors d'une conférence sur l'énergie tenue le 2 octobre à Moscou en Russie, le Président russe V. Poutine a déclaré qu'il n'y avait aucune preuve que l'Iran était responsable de l'attaque contre des installations pétrolières en Arabie saoudite le mois dernier. Poutine a également souligné que les États-Unis n’avaient fourni aucune preuve pour prouver le rôle de l’Iran dans cet incident.