Le débat a été organisé le 25 mars à l’initiative de la Présidence maltaise et en présence du secrétaire général de l’ONU.
S’exprimant au débat, le ministre conseiller Nguyen Hoang Nguyen a exprimé sa profonde préoccupation face à l’escalade des tensions dans la région.
Il a affirmé que le Vietnam s'opposait à tout acte de menace de recours ou de recours à la force, violant la souveraineté et l'intégrité territoriale de tout État ou allant à l'encontre du droit international et de la Charte des Nations Unies.
Le Vietnam condamne fermement toutes les formes de violence visant les civils et les infrastructures civiles, ainsi que les récentes attaques contre des navires commerciaux sur les routes maritimes internationales, a-t-il noté.
Le diplomate a appelé toutes les parties concernées à faire preuve d'un maximum de retenue, à mettre fin aux hostilités, à libérer sans condition tous les otages et à se conformer au droit international et aux résolutions pertinentes de l'ONU.
Le Vietnam soutient tous les efforts de réconciliation visant à trouver des solutions durables au conflit en cours et au processus de paix au Moyen-Orient sur la base de la solution à deux États. Il prône le rôle clé de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans la fourniture de secours humanitaires dans la bande de Gaza, a poursuivi le diplomate.
Le Vietnam soutient fermement l'aspiration légitime de l'État de Palestine à devenir bientôt membre officiel de l'ONU, a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre le risque de conflit au Moyen-Orient dans un contexte d'aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza.
Il estime que l’échec de la promotion de la solution à deux États aggravera l’instabilité et menacera des millions de personnes dans la région.
Exprimant leur inquiétude face au risque d'escalade du conflit, les représentants de la plupart des États ont appelé à un maximum de retenue et à la fin du cycle de violence et de représailles. Beaucoup ont également exprimé leur déception face à l'échec du Conseil de sécurité de l'ONU à adopter un projet de résolution sur l'admission officielle de la Palestine à l'ONU le 18 avril.
